Projet de loi de finances 2020 : «La sécurité occupera une place prépondérante… », Alassane Bala Sakandé

Le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, a exhorté…

La deuxième session ordinaire de l’année 2019 s’est ouverte, le mercredi 25 septembre 2019 à Ouagadougou, avec pour objectifs entre autres, l’examen et le vote du budget de l’Etat gestion 2020.

Conformément aux dispositions de l’article 87 de la Constitution, l’Assemblée nationale a tenu la cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année 2019, le mercredi 25 septembre 2019 à Ouagadougou. C’était en présence de plusieurs personnalités, notamment le Premier ministre, Christophe Dabiré, le président du Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Moustapha Cissé Lo, la 2e vice-présidente de l’Assemblée nationale du Togo, Maïmounatou Ibrahima, des membres du gouvernement et des représentants du corps diplomatique accrédités au Burkina.

Encore appelée «session budgétaire», elle a pour principal objectif d’examiner et de voter le budget de l’Etat 2020. «L’examen du projet de loi de finances de l’Etat, exercice 2020, est le plat de résistance de la présente session», a affirmé le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé. A l’entendre, les prévisions budgétaires dans la loi de finances de l’année 2020 seront tributaires des défis sécuritaires, de la campagne agricole et de la conjoncture sociopolitique.

«Sans connaître son contenu, je puis vous affirmer que la sécurité occupera une place prépondérante dans les critères d’affectation des ressources de l’Etat», a-t-il souligné. «Dans la même perspective, le Parlement projette effectuer une mission d’information sur la gestion des crédits alloués à la lutte contre l’insécurité et sur le système de motivation
des hommes sur le terrain», a-t-il dit.

Le vote électronique opérationnel

…l’ensemble des députés à s’investir pleinement pour faire de cette 2e session ordinaire,
un franc succès.

Selon lui, les délibérations vont également se porter sur le projet de loi de finances rectificative de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat exercice 2019, celui de loi de règlement exercice 2018, le projet de loi portant régime juridique des Archives au Burkina Faso, etc. Le président Sakandé a par ailleurs annoncé de nouvelles mesures relatives notamment au vote des députés et au contrôle de l’action gouvernementale. S’agissant du vote des parlementaires, il a indiqué que cela pourra se faire via la technologie.

«Pour la première fois dans l’histoire de notre parlement, les députés pourront voter par voie électronique et cela permettra de réduire considérablement la consommation en papier et encre, et aussi minimiser les charges de fonctionnement de l’institution», a-t-il expliqué. Concernant le contrôle et suivi des actions de l’exécutif, il a indiqué qu’il sera mis «bientôt» en ligne un système d’information géographique relatif aux réalisations du gouvernement. La député togolaise, Maïmounatou Ibrahima a, à l’occasion, confié que l’approche innovante des deux institutions parlementaires consiste à «poser de nouveaux jalons qui unissent les deux pays».

Pour elle, l’un des grands défis communs est la lutte efficiente contre le terrorisme, le radicalisme et l’extrémisme violent. «Pour venir à bout de ces menaces, l’urgence d’une action concertée s’impose à nos Etats», a-t-elle martelé. Le président du Parlement de la CEDEAO a, pour sa part, rappelé que sa présence à la cérémonie vise à «consolider les relations entre sa structure et celle du Burkina et aussi avoir des échanges fructueux pour l’atteinte des objectifs poursuivis par l’organisation». Il a profité inviter les Etats à se conformer aux dispositions de l’Acte additionnel de la CEDEAO, relatives au quota de 30% de femmes, pour les échéances électorales prochaines.

Boureima GANSONRE
(Stagiaire)

 

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