Sékou Diarra, président du comité d’organisation du TIR : « Tout est fin prêt »

Selon Sékou Diarra, la confraternité et la cohésion sont entre autres objectifs recherchés par le TIR.

Le monde de la presse burkinabè a rendez-vous cet après-midi sur le terrain Siguiyan Arena jouxtant le rond-point des Martyrs de Ouaga 2000 à la faveur de la 15e édition du Tournoi inter-rédactions (TIR). A quelques heures de l’évènement, le président du comité d’organisation Sékou Diarra fait le point.

A quelques heures du Tournoi inter-rédactions, peut-on dire que tout est fin prêt ?

Affirmatif. Il y a certes des difficultés mais, je peux vous affirmer que nous sommes prêts à offrir une belle fête aux confrères. Ce qui nous encourage dans cette activité, c’est le fait que nous ayons la totale confiance de nos patrons d’organes de presse. Tout le monde nous soutient. Ils ont promis, sauf cas de force majeure, d’être présents ce soir. Ils ont compris que le Tournoi inter-rédactions (TIR) regroupe la grande famille de la presse burkinabè et ils en font partie.

Il est clair que la situation sécuritaire que vit le Burkina n’est pas pour favoriser les choses ?

Tout à fait, j’ai mal au cœur de voir les souffrances qu’endurent des frères et des sœurs. Pour le TIR, nous ferons ce que nous pouvons, car, comme on le dit couramment, la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a. Beaucoup de nos partenaires ne se sont pas signalés cette année. Par contre, il y en a qui nous ont aidés discrètement.

Ceux-ci ne veulent même pas qu’on parle d’eux. Mais, comme je vous disais tantôt, nous avons la chance que nos patrons de presse nous comprennent. Ils savent que nous n’organisons pas le TIR pour nous enrichir et tout ce que nous gagnons, nous le mettons dans l’activité. Les annonceurs aussi n’en font pas un problème. Ils nous offrent leur tribune pour que nous puissions communiquer.

Permettez-moi de profiter de vos colonnes pour remercier Coris holding qui nous soutient toujours. A travers son président du conseil d’administration, il a accepté présider l’évènement. Je n’oublie pas April Oil, le fonds national pour la promotion du sport et des loisirs. Tous les organes de presse nous soutiennent à travers leur tribune et des numéraires. Nous sommes en pleine réflexion pour essayer d’innover les années à venir.

Qu’est ce qui est recherché à travers l’organisation du TIR ?

Nous recherchons la confraternité et la cohésion. Je ne vais pas citer de noms mais je sais que le TIR a permis de rapprocher des confrères pour ne pas dire des patrons d’organes de presse qui étaient à couteaux tirés. Le fait qu’ils se sont frottés sur le terrain du TIR, ils se sont invités à trinquer et sont devenus des frères, des confrères. C’est ce que nous recherchons. En réalité, quand on vient au TIR, on oublie qui est directeur général et qui est rédacteur en chef. On vient, on s’amuse, on repart et on est très content. Cela renforce les liens.

Comment va se dérouler la présente édition ?

Pour cette édition, nous voulons rendre hommage à un monsieur qui a beaucoup fait pour la jeunesse, pour la presse sportive en l’occurrence le président d’honneur de l’Association des journalistes sportifs du Burkina Alexis Konkobo. Il a été admis à la retraite, il y a 2 mois de cela. Il était là à la création du TIR.

Il a suivi toutes les éditions et il est toujours là à travers ses conseils. Et nous voulons le remercier à notre manière en lui confiant le parrainage de la présente édition. C’est une façon à nous de lui rendre hommage. Cette année, il y aura 6 équipes. Il s’agit de celles des Editions Sidwaya, de la team RTB, de l’audiovisuel privé, de la presse écrite privée, de Bobo et cette année nous avons fait un clin d’œil aux acteurs culturels qui font partie jusqu’à présent de notre ministère.

Nous nous sommes dit que nous ne pouvions pas organiser quelque chose dans le ministère sans prendre en compte toutes les parties prenantes. Voilà pourquoi nous avons invités les acteurs culturels. Je voulais demander aux confrères de faire régner le fair-play et la confraternité. C’est une fête en réalité. Nous allons jouer, danser et prier pour notre pays. Il y aura des messages à lancer pour montrer qu’en réalité, la presse est solidaire avec les Forces de défense et de sécurité, les personnes déplacées internes et avec tous les Burkinabè.

 

Entretien réalisé par Yves OUEDRAOGO

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