Subvention de l’Etat au cinéma : 1,5 milliards F CFA pour 47 projets

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo a présidé, le jeudi 8 décembre 2022 à Ouagadougou, la cérémonie de proclamation des résultats de la subvention accordée par l’Etat à la production et post-production des œuvres cinématographiques et audiovisuelles.

En prélude à l’organisation de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), l’Etat a accordé un appui au secteur du cinéma afin que la participation des créateurs soit à la hauteur des défis du moment. Sur plus de 140 projets tous genres confondus (long et court métrage fiction, long, et court métrage documentaire, les séries télévisuelles etc.), 47 vont bénéficier d’une enveloppe de 1,5 milliard F CFA que l’Etat a accordé comme subvention.

La cérémonie de proclamation des résultats de la subvention accordée par l’Etat à la production et post-production des œuvres cinématographiques et audio-visuelles a eu lieu, le jeudi 8 décembre 2022 au Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) à Ouagadougou. A l’occasion, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo a rappelé le contexte qui a prévalu à ce soutien de l’Etat, au moment où les défis et les priorités sont essentiellement d’ordre sécuritaire.

« A travers vos futures réalisations qui découleront de ce soutien, le monde entier devra retenir que le Burkina Faso est résilient et qu’il ne cèdera pas et même mieux, que l’avenir est prometteur » , a-t-il déclaré. Selon le Secrétaire technique du Centre national du cinéma et de l’audiovisuel (ST-CNCA) Evariste Pooda, les trois comités commis à la tâche ont délibéré sur la base d’un certain nombre de critères à savoir : l’intérêt et l’originalité du sujet, la qualité du scénario, l’expérience professionnelle du réalisateur et des principaux collaborateurs artistiques et techniques.

A ce lot s’ajoutent d’autres critères que sont la faisabilité technique et financière du projet, l’expérience et la crédibilité de la société de production pour le volet production, la qualité technique et artistique du film en finition, les références techniques du studio de post-production, l’expérience professionnelle du réalisateur et du monteur et le réalisme du budget pour la post-production. Selon le chef du département en charge de la culture, l’avenir du cinéma burkinabè est entre les mains des professionnels du 7e art.

Il les a exhortés à travailler avec professionnalisme et diligence, tout en produisant des films de qualité qui vont réhausser le niveau de la participation du Burkina Faso au FESPACO 2023. « Ce soutien est l’argent du contribuable burkinabè et ce qui est attendu de vous, c’est votre contribution à l’effort de guerre avec des chefs-d’œuvre qui inspirent les populations et qui parlent aux Burkinabè », a-t-il conclu.

Synthèse de Paténéma Oumar OUEDRAOGO

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