La Fédération burkinabè de taekwondo a organisé, le samedi 6 avril 2019 à Ouagadougou, les finales du championnat national junior de la discipline. Pour le président de ladite fédération, Timbo Zongo, la relève est assurée au vu des performances.
69 combattants venus des districts de Koudougou, Ouahigouya, Bobo-Dioulasso, Banfora, Ouagadougou et du Club autonome de Dédougou/Tougan étaient sur les starting-blocks du championnat national junior 2019 de taekwondo, le 6 avril dernier à Ouagadougou. A l’arrivée, la 1re place a été occupée par la Ligue du Centre avec 8 médailles d’or, 5 en argent, 2 en bronze. Le district de Bobo-Dioulasso est arrivé 2e avec 6 médailles d’or, 6 en argent, 6 en bronze. 3e, le district de Koudougou a engrangé 4 médailles d’or, 1 en argent, 3 en bronze. Le district de Banfora est arrivé en 4e position avec 2 médailles d’or, 4 en argent. Le Club autonome Dédougou/Tougan est 5e avec 1 médaille d’argent, 2 en bronze. Enfin, le district de Ouahigouya est 6e avec 1 médaille d’argent et 1 en bronze. Pour Le président de la Fédération de taekwondo, Timbo Zongo, ce sont des motifs de satisfaction qui se dégagent à l’issue des compétitions. «Nous avons assisté à de très beaux combats, empreints d’engagement et d’engouement mais surtout nous avons constaté que les jeunes sont très intéressés et c’est ce qui nous réjouit», a-t-il indiqué. Selon lui, ce championnat junior est une occasion pour détecter de nouveaux talents en vue de la montée en catégorie sénior. «Nous avons constaté qu’il y a de nombreux jeunes que nous pouvons récupérer pour les échéances futures», a affirmé M. Zongo. Quant au directeur technique national, Jean Baptiste Zongo, beaucoup reste à faire pour atteindre ce haut niveau tant souhaité. «Certes, le niveau était élevé pour certaines catégories et c’est pourquoi nous devons continuer de travailler à avoir un niveau acceptable dans toutes les catégories», a souligné Jean Baptiste Zongo. Et d’ajouter que la fédération a un challenge entre fin 2019 et début 2020, qui va permettre à ces combattants de mesurer leur niveau. «Nous nous préparons pour les compétitions internationales et les opens sur le plan international», a-t-il rassuré. Revenant sur la relève, le directeur technique national a insisté dans ses propos, que pour assurer une bonne relève, l’accent doit être mis sur la formation des formateurs et celle des pratiquants dans les clubs. Et puisque chacun vient dans la discipline avec un objectif, M. Zongo a avoué que la qualité de l’arbitrage dans ces genres de compétition est importante pour l’image de la discipline. «Malheureusement, nous n’avons pas assez de compétitions dans la discipline sur le plan national et nous sommes obligés de composer avec les arbitres que nous pensons être à mesure d’apporter leur contribution à l’amélioration de la discipline», a-t-il rappelé. Claudisia Zerbo, une combattante du district du Centre a, pour sa part, avoué que même si l’essentiel est de gagner, le plus important est d’acquérir plus d’expérience à travers les combats. «Je veux rester dans la catégorie junior pour avoir plus d’expérience avant de monter en sénior. Et comme c’est mon premier combat national, je voudrais acquérir plus de techniques avant de changer de catégorie», a soutenu la jeune Zerbo.
Donald Wendpouiré NIKIEMA
tousunis.do@gmail.com