Cohésion sociale durable «Marier» entrepreneuriat et citoyenneté responsable

Le Projet femmes, jeunesse et citoyenneté (ProFeJec) a organisé un panel sur le thème : «Concilier l’entrepreneuriat et la citoyenneté responsable : facteur d’une cohésion sociale durable», le jeudi 5 septembre 2019, à Ouagadougou.

Les jeunes et les femmes qui entreprennent peuvent être une alternative crédible au raffermissement des liens du vivre-ensemble au Burkina Faso. Telle est la conviction du Projet femmes, jeunesse et citoyenneté (ProFeJec), qui a orga-nisé un panel sur le thème «Concilier l’entrepreneuriat et la citoyenneté responsable : facteur d’une cohésion sociale durable», le jeudi 5 septembre 2019, à Ouagadougou. Selon le coordonnateur national du ProFeJec, Moumine Sissao, ce cadre d’échanges a pour objectif de sensibiliser les participants aux comportements citoyens responsables favo-rables à la cohésion sociale et à une paix durable. «Le challenge est de pouvoir concilier l’entrepreneuriat et la promotion de certaines valeurs de citoyenneté, de respect des droits humains et de responsabilité sociale des entreprises, afin de favoriser l’émergence d’un nouveau type d’entrepreneurs qui prennent en compte les préoccupations sociales et environnementales de notre écosystème», a fait savoir M. Sissao.

Intégrer les valeurs de responsabilité

Pour le panéliste Martine Yabré, la thématique du jour est en phase avec les défis de gouvernance et de responsabilité citoyenne. «Il s’agit d’amener les femmes et les jeunes à intégrer dans toutes leurs initiatives sociale, culturelle, économique une certaine dose de valeurs de respon-sabilité, de civisme, d’intégrité», a-t-elle indiqué. Et d’ajouter que l’entrepreneuriat, en plus de la création de richesses doit aussi prendre en compte la transformation de la société, le respect des règles de l’Etat de droit, et l’apaisement du climat social.
Selon la coordonnatrice nationale du projet jeunesse, paix et sécurité de l’UNDESA, Emmanuella Toé, le contexte sécuritaire national commande que l’on invite les jeunes et les femmes à jouer leur partition. «Nous vivons une situation sécuritaire qui n’est pas très intéressante actuellement, d’où la nécessité de renforcer les capacités des jeunes et des femmes en matière de cohésion sociale, de tolérance, de gestion de la cité», a-t-elle martelé. Pour Mme Toé, l’engagement citoyen est gage de cohésion sociale. Il est attendu des participants qu’ils soient les relais de cette vision dans leur communauté.

Mahamadi SEBOGO
Windmad76@gmail.com
Boureima GANSONRE
(Stagiaire)

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