Comité d’analyse et de recherche syndicale

Le Comité d’analyse et de recherche syndicale (CARES) du Burkina Faso a animé une conférence de presse, le samedi 30 novembre 2019 à Ouagadougou. Il s’est agi de partager avec l’opinion publique, les résultats de ses prospections.

Le Comité d’analyse et de recherche syndicale (CARES) du Burkina (CARES-B) attend mettre en œuvre le projet : « Soutenir l’action syndicale en matière économique et sociale pour faire du travail décent une réalité en Afrique ». De ce fait, il a mené une étude axée sur trois priorités. Il s’agit de l’extension de la protection sociale aux travailleurs de l’économie informelle dans les pays francophones de la CEDEAO, l’amélioration de la gouvernance budgétaire et la promotion de la responsabilité sociale des entreprises. A l’issue de cette prospection, le CARES-Burkina a animé une conférence de presse, le samedi 30 novembre 2019 à Ouagadougou, pour partager avec l’opinion publique ses résultats. Selon son superviseur national par intérim, Francis Ouédraogo, sa structure a fait notamment l’état des lieux et déterminer les canaux favorables à l’extension de la protection sociale dans le secteur informel. Et de renchérir qu’une investigation a été effectuée afin de rechercher et analyser des informations sur les filiales des sociétés multinationales au pays des Hommes intègres. « 45 multinationales ont été répertoriées. Cependant, neuf seulement ont signé les accords-cadres mondiaux avec les fédérations syndicales internationales », a-t-il regretté. C’est pourquoi, dans la déclaration liminaire du CARES-Burkina, des recommandations ont été faites. A l’intention du gouvernement, Ouédraogo a cité entre autres, la révision du caractère non obligatoire de l’assurance maladie, l’implication des groupes syndicales dans l’élaboration du budget de l’Etat et veiller à une gestion transparente des finances publiques. « L’Etat doit respecter les conventions internationales 87 relatives à la liberté syndicale », a-t-il souligné. Concernant l’Assemblée nationale, le représentant du superviseur a invité à une relecture des textes et les lois pour rendre l’assurance retraite obligatoire pour le secteur informel. Et initier des contrôles de l’action gouvernementale en matière d’assurance. Répondant à la question sur les difficultés rencontrées lors de l’étude, la coordonnatrice, Bélomi Ky, a relevé le manque de moyens financiers et les problèmes de disponibilités des acteurs. Le CARES-Burkina est composé de quatre centrales syndicales dont la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB), l’Organisation nationale des syndicats libre(ONSL), l’Union syndicale des travailleurs du Burkina (USTB) et la Confédération syndicale du Burkina (CSB).

Frank POUGBILA
(Collaborateur)

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