Contrôle technique des services : des cadres du ministère de la Justice renforcent leurs capacités

Des inspecteurs techniques des services de la justice prennent part, du 5 au 9 octobre 2020 à Manga, à une formation en techniques de contrôle de fonctionnement d’une juridiction, d’un service du ministère de la Justice et d’élaboration de canevas-standard d’outils de collecte des données et de rapport de contrôle.

Le ministère de la Justice veut disposer d’un personnel qualifié pour mener à bien les missions de contrôle technique et d’accompagnement de ses services centraux et déconcentrés. Dans ce sens, il a initié, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), une formation en techniques de contrôle, d’élaboration d’outils et de rapports. La session qui se déroule du 5 au 9 octobre 2020, à Manga, regroupe 14 inspecteurs techniques des services de la justice. L’inspection technique des services, selon les termes des dispositions de le décret de 2019, portant organisation du ministère de la Justice, est chargée, entre autres, de veiller au fonctionnement régulier des juridictions, de prodiguer des conseils aux acteurs, de leur apporter toute l’assistance et de proposer au ministre, les mesures tendant à améliorer le fonctionnement des services de la Justice.

L’atelier de formation ainsi initié vise, selon le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Réné Bessolé Bagoro, à renforcer les capacités des participants à travers une mise à niveau de leurs connaissances. Ce, afin qu’ils soient « bien outillés et plus aptes à conduire les missions de contrôle et d’accompagnement des services », a-t-il noté.

Harmoniser les méthodes

En clair, durant les cinq jours, ils travailleront à maîtriser entre autres, la méthodologie de contrôle de fonctionnement d’une juridiction ou d’un service du ministère de la Justice, d’élaboration de canevas de collecte des données et des rapports de contrôle. « Il y a un canevas-type que nous allons aussi proposer pour amendement et il servira dorénavant de standard », a fait savoir l’inspecteur des finances à la retraite et formateur, Jean François Somda. Le contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga, a pour sa part salué l’initiative de la formation. Il s’est également réjoui de constater que l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC) est associée à la session qui, selon lui, constitue un cadre pour « harmoniser les méthodes de travail et avoir une cohérence entre les différentes inspections techniques ».

Le ministre Bagoro a exhorté les bénéficiaires de la formation à participer activement aux travaux de sorte qu’ils puissent, in fine, contribuer à renforcer les meilleures pratiques de contrôle et d’audit au sein du département. Saluant également l’appui technique et financier du PNUD qui a permis la tenue effective de la session, il a dit, du reste, être attentifs aux résultats finaux. « Nous souhaitons qu’au terme des échanges et du partage d’expériences, nous ayons des proposions concrètes qui permettront de connaître les actions à mener en terme de moyens ou de capital humain pour donner davantage d’efficacité à l’inspection », a souligné le ministre.

Mamady ZANGO
mzango18@gmail.com

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