Kantigui a appris que 65 migrants burkinabè ont été repêchés au Cameroun. Selon ce qui lui a été dit, ceux-ci se rendaient à une autre
destination lorsqu’ils sont tombés en panne sèche dans les eaux camerounaises et ont été secourus par les services de ce pays. Certaines sources de Kantigui indiquent que des personnes ont proposé à l’équipe de l’aider à poursuivre son chemin après ravitaillement en carburant et celle-ci a sagement décliné l’offre, préférant rentrer au bercail.
Pour leur retour, l’Etat burkinabè, en collaboration avec l’Organisation internationale de la migration (OIM), a affrété un avion Air Burkina pour un vol spécial aujourd’hui même.
Kantigui salue le concours des autorités camerounaises qui ont facilité le secours et pris les dispositions nécessaires pour éviter le drame. Il pense par ailleurs que de retour au pays, les aventuriers sauront se trouver de quoi faire sur place sans mettre à nouveau leur vie en danger en voulant traverser les océans pour un hypothétique eldorado.
Dédougou : le commandant de la Police municipale limogé
Le commandant de la Police municipale de Dédougou aurait été limogé par le maire pendant son congé, a appris Kantigui. Que reproche-t-on à ce sous-officier de Police nationale mis à la disposition de la commune depuis 2013 ? En réaction à cette question, l’informateur de Kantigui s’est dit surpris de la décision du bourgmestre de mettre fin aux fonctions du commandant. « A ma connaissance, je ne crois pas que le commandant ait commis une faute professionnelle qui peut lui valoir cette sanction. Il faut avouer qu’il a contribué à renflouer les caisses de la police municipale ces dernières années », confie la source de Kantigui. Tout de même, l’informateur soupçonne un problème d’égo entre les éléments de la Police municipale et l’ex-commandant. Il est revenu à Kantigui que le maire se serait également séparé de son responsable des marchés publics dans les mêmes conditions, pendant qu’il était hospitalisé. C’est une semaine après sa prise de service que l’infortuné aurait appris son relèvement.
Elle « disparaît » avec une de ses filles
Kantigui a eu vent d’un problème aussi complexe qu’incompréhensible. En effet, après quelques années de vie commune, un couple a dû se séparer malgré les quatre enfants qu’ils ont eus ensemble. Le plus intrigant dans cette affaire, c’est que la femme et sa famille auraient « confisqué » la première fille depuis huit ans (aujourd’hui âgée de 17 ans). « A leur séparation, la femme a été contrainte par son oncle paternel de demander à son ex-mari, par SMS, de venir chercher ses enfants afin de lui accorder le temps pour refaire sa vie », a détaillé la source de Kantigui. Après avoir remis les quatre enfants, a poursuivi l’interlocuteur de Kantigui, elle aurait enlevé l’aînée qui avait à l’époque neuf ans, laissant pourtant des jumelles de moins de deux ans.
Incapable de prendre tout seul soin des enfants à Ouagadougou, le mari les aurait amenés au village afin que sa mère s’en occupe. « Le comble, c’est que depuis leur abandon, elle n’a jamais pris connaissance de leurs nouvelles. Même quand on l’informe qu’un enfant est malade, elle reste insensible et à force d’insister, elle finit par répondre par SMS : on répond à l’imbécile par le silence », a poursuivi la source de Kantigui. Aux dernières nouvelles, la femme qui refuse la visite de son ex-mari à sa fille, aurait complètement aménagé à Ouahigouya sans qu’aucun membre de sa famille paternelle ne soit informé, alors que l’ex-mari demande le retour de sa fille.
SOS pour un malade en détresse
Kantigui a été peiné d’apprendre qu’une femme du nom d’A.T. porte dans ses bras, son fils de 20 ans, souffrant d’une maladie de la rate, diagnostiquée à l’hôpital Yalgado- Ouédraogo depuis janvier. Kantigui a été informé que les deux parents sont dans l’incapacité de réunir les moyens nécessaires pour le soigner.
Déjà, Kantigui a été témoin du fait que l’enfant reçoit chaque jour, une perfusion sanguine, en attendant les soins appropriés, au risque de perdre la vie. Très désemparée, sa mère a confié à Kantigui que les examens médicaux montrent que la maladie de son fils peut être soignée en Tunisie.
Kantigui se fait donc le porte-parole de cette dame au bord du désespoir, afin que les bonnes volontés puissent lui apporter l’assistance financière nécessaire à l’évacuation de son fils. Pour tout besoin, dame A.T. est joignable au 69 28 01 39.
Défaillance des lignes fixes : les explications de l’ONATEL
ONATEL a pris connaissance avec un grand intérêt, de la préoccupation de Kantigui relative aux lignes téléphoniques fixes dans sa parution du 28 août 2019. ONATEL tient à remercier Kantigui pour son interpellation et pour l’occasion qu’il lui donne d’informer et d’éclairer ses abonnés surl’état de son réseau fixe.
« Dans le but d’apporter à l’ensemble des clients des services de qualité, ONATEL a entrepris d’importants travaux de modernisation de son réseau d’accès filaire et des plateformes associées. Ainsi, soixante-dix-sept milliards sept cent cinquante millions (77 750 000 000) FCFA ont été investis ces dix (10) dernières années pour le développement de ces infrastructures.
Les réalisations ont concerné la sécurisation des lignes fixes à
travers le remplacement progressif des câbles en cuivre par des liaisons en fibre optique et l’introduction des dernières technologies dans le domaine filaire (MSAN). De plus, le débit internet fixe des clients a été multiplié par quatre depuis 2016, tout en maintenant les mêmes redevances mensuelles.
Les investissements réalisés et dont certains seront finalisés à fin 2019, permettront pour la ville de Ouagadougou, de connecter 70% des lignes filaires à la fibre optique à travers lesdits MSAN. Dans la majorité des cas, ces clients pourront être connectés directement à la fibre optique. Donc, loin d’un requiem, ONATEL travaille plutôt vers une résurgence des lignes fixes.
En terme de croissance, la conjugaison de l’ensemble de ces actions a permis une augmentation du parc des lignes fixes de 7% par rapport à l’année dernière (2018), ce qui témoigne d’une reprise d’activité à ce niveau malgré la concurrence du Mobile et le vandalisme des câbles.
Pour ce qui est des actes de vandalisme, ils sont, depuis plusieurs années, perpétrés régulièrement sur les installations du téléphone fixe de ONATEL. Ces actes malveillants ont des conséquences fâcheuses pour les clients qui se traduisent par la rupture des services et donc par leur mécontentement.
A titre d’exemple, et toujours pour la seule ville de Ouagadougou, plus de 33 000 lignes ont été coupées du fait des vols de câble et de destructions des infrastructures, seulement du 1er janvier au 31 juillet 2019. Le coût de ces actes pour ONATEL y compris le manque à gagner est estimé à quatre milliards cent soixante-cinq millions (4 165 000 000) F CFA.
Ces actes, en plus des désagréments créés aux clients, occasionnent des pertes de chiffres d’affaires pour l’opérateur et surtout des retards dans la réalisation de ses projets ralentissant ainsi le développement du réseau filaire. Les câbles acquis pour couvrir de nouveaux quartiers sont plutôt utilisés pour le remplacement des câbles volés, conduisant ainsi à un perpétuel recommencement.
C’est pourquoi ONATEL saisit cette occasion pour exprimer sa satisfaction pour les efforts louables des services publics concernés et de solliciter le concours de la population afin d’endiguer ce fléau par la dénonciation des auteurs d’actes de vandalisme auprès des autorités compétentes.
ONATEL réitère ses sincères excuses à l’ensemble de sa clientèle pour les désagréments causés par les actes de vandalisme tout en la rassurant de son engagement renouvelé à toujours œuvrer à lui fournir des services de qualité.»
Département communication institutionnelle et relations publiques de l’ONATEL »
Kantigui
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