L’Institut de croissance verte mondiale (GGGI en anglais) a tenu le 24 octobre à Séoul, en Corée du Sud, sa huitième session, au cours de laquelle, plusieurs pays dont le Burkina Faso ont intégré l’organisation.
Le Burkina Faso est officiellement membre de l’Institut de la croissance verte mondiale(GGGI). Il a été admis, le 24 octobre 2019, à Séoul, en Corée du Sud, au cours de la huitième assemblée de l’organisation. Félicité par le président
de cet organisme intergouvernemental, Ban Ki-Moon, le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Batio Bassière, a réitéré l’engagement de son pays dans la transition vers une économie verte et inclusive. Il a promis que le pays des Hommes intègres mettra l’accent sur l’appui à l’accréditation des entités d’accès directs au crédit du Fonds vert pour le climat, à la mise en œuvre des directives-cadres pour les villes vertes et du programme d’investissement dans les écovillages.
Il a invité la communauté internationale à s’engager pour un développement économique solidaire, car, à son avis, c’est à ce prix que la génération actuelle jouera sa partition pour celles qui lui succéderont. M. Bassière a également remercié le GGGI d’avoir fait du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, un des champions de la croissance verte. Cette responsabilité, selon le directeur en charge de la division, gouvernance, partenariat, stratégie et communication de GGGI, Mahamadou Tounkara, invite le chef de l’Etat, à travers les foras, à mener un plaidoyer auprès de ses pairs, à adopter la croissance verte à l’échelle du continent, voire du monde. L’assemblée a aussi admis l’Ouzbékistan, le Sri Lanka, l’Equateur, l’Ouganda et les Etats des Caraïbes, regroupés en une entité, dans l’organisation, portant à 36 le nombre de pays membres.
Au cours des travaux, les participants ont en outre discuté des questions liées à l’organisation de GGGI, orienter ses ambitions pour la stratégie 2030 en vue d’appuyer les pays membres dans la mise en œuvre de leurs Objectifs de développement durable et de l’Accord de Paris. D’après M. Tounkara, la huitième session a aussi planché sur la mise en œuvre de la finance climat, afin de susciter des ambitions, créer des emplois et services verts, renforcer l’adaptation au changement climatique. Ce qui, pour lui, va donner un coup de fouet aux ambitions du Burkina Faso en matière de réduction des gaz à effets de serre. Il a par ailleurs été question de passer en revue les réalisations GGGI et les planifications à opérer pour ses actions en 2020, année où chaque pays va soumettre sa contribution déterminée révisée au plan national. Il est prévu le lancement d’une campagne afin de faire de la mobilisation institutionnelle et financière pour l’atteinte des objectifs des pays membres. En marge des travaux de l’assemblée, le Burkina Faso a signé le document-cadre pays de programmation 2019-2023. Un protocole, a confié le directeur général de GGGI, Frank Rijsbermann, qui définit les priorités entre le pays des Hommes intègres et son organisation en matière d’économie durable.
Anselme KAMBIRE
(à Séoul)