Diapaga : la CRS baptise un nouveau-né, « Innocent »

Kantigui a fait un tour à Diapaga, chef-lieu de la province de la Tapoa, pour prêter main forte à son cousin qui s’apprête à rompre, officiellement, avec le célibat. Pendant son séjour dans cette belle ville, Kantigui a été témoin d’une scène heureuse qui l’a profondément marqué. En fait, une parturiente a été « sauvée », in extremis, par des éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) de Diapaga.

En effet, selon son époux, la femme ressentait des contractions qui annonçaient son accouchement, dans la nuit du mercredi 26 au jeudi 27 octobre 2022. Face à l’urgence, ce couple, originaire du village de Tapoa-Barrage, s’est résolu à se rendre à Diapaga situé à 10 kilomètres environ, malgré le contexte sécuritaire délétère et le couvre-feu au rythme duquel la Tapoa et les quatre autres provinces de l’Est vivent depuis plus de quatre ans. Sur le chemin, ce couple a dû faire face à une autre épreuve.

Celle d’une panne majeure de la motocyclette. C’est en ce moment qu’un binôme motorisé de la CRS, en pleine patrouille sur l’axe Diapaga-Kantchari a débarqué. Vu l’état de la parturiente, toujours selon les explications de son époux, les agents ont décidé de suspendre leur mission afin de les transporter au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) urbain de Diapaga.

Après l’accouchement de sa femme, l’heureux père s’est rendu au camp CRS pour témoigner sa gratitude aux éléments pour leur attitude bienveillante. En retour, il a souhaité que le premier responsable de cette compagnie choisisse un prénom pour son garçonnet. C’est ainsi que l’enfant a été baptisé « Innocent » par le commandant qui, séance tenante, a pris l’engagement de parrainer ce « bébé CRS ». Kantigui félicite la CRS de Diapaga pour cet acte qui est de nature à renforcer les liens civilo-militaires.


CHU de Bogodogo : le laboratoire distingué

Il est revenu à Kantigui que le laboratoire du Centre hospitalier urbain de Bogodogo (CHU-B) a été distingué pour ses résultats « exceptionnels » pour l’année fiscale 2022. Selon l’informateur de Kantigui, ce sont le comité de pilotage du Plan d’urgence présidentiel de lutte contre le SIDA (PEPFAR) et le projet EAWA qui ont décerné un “Certificat d’excellence” à ce laboratoire.

Ces deux structures, a appris Kantigui, ont félicité le laboratoire pour les résultats dans la catégorie des plateformes de charge virale ayant atteint des meilleurs résultats et « le rendu des résultats aux sites au cours de l’année fiscale 2022 ». Les responsables du CHU-B, fiers de ces performances, ont aussi félicité le service de laboratoire pour les performances réalisées.


SOFITEX : un 3e syndicat voit le jour

Lors d’une rencontre syndicale à Ouagadougou, il est revenu à Kantigui qu’après la section SOFITEX de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) et le Syndicat national des travailleurs des fibres textiles (SYNAFITEX), un 3e syndicat a été porté sur les fonts baptismaux par des travailleurs de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX).

De ce qui a été rapporté à Kantigui, le Syndicat national des travailleurs du coton et du textile (SYNTRACT), puisque c’est ainsi qu’il a été baptisé, a vu le jour, le samedi 29 octobre 2022, à la Bourse du travail de Bobo-Dioulasso pour, dit-on, « défendre les intérêts moraux et matériels des travailleurs ».

Affilié à la Confédération syndicale du Burkina (CSB), selon la source de Kantigui, le nouveau syndicat a été mis en place en présence de représentants des régions cotonnières et des responsables de la CSB, avec un bureau provisoire de trois membres et Macy Ouédraogo, comme secrétaire général.

Le SYNTRACT, a conclu la source de Kantigui, entend s’étendre aux travailleurs des deux autres sociétés cotonnières que sont la Société cotonnière du Gourma (SOCOMA) et Faso Coton, ainsi qu’à ceux de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) et de la Filature du Sahel (FILSAH).

Kantigui

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