La 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) connaitra la participation des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) dans les catégories films fictions long métrage documentaires long métrage et films des écoles de cinéma.
Le FESPACO 2025 s’annonce grandiose. sur 1 351 films visionnés, 235 sont sélectionnés et 48 pays représentés. Ces données montrent une nette progression par rapport aux éditions précédentes. Les films visionnés enregistrent une hausse de 12,53% témoignant d’un regain d’engouement et d’intérêt des cinéastes pour cette biennale du 7e art africain. Parmi ces films sélectionnés, nous avons des films des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) dans les catégories fiction long métrage, docu-mentaire long métrage et films d’ école de cinéma.
Dans la catégorie fiction long métrage, 15 films sont retenus dont trois des pays de l’AES. Il s’agit de « Sanko, Le Rêve de Dieu » de Fousseyni Maïga du Mali, « Katanga-La Danse des Scorpions » de Dani Kouyaté et « Les Invertueuses » de Chloé –Aïcha Baro du Burkina Faso. Les films de fiction long métrage sont au centre de l’attention du festival et présentent la sélection des films les plus en vue du continent, suscitant des discussions et débats animés. La section célèbre la créativité, la diversité et la grande productivité du continent.
Elle tente d´offrir un aperçu plus large du cinéma d´aujourd´hui et de demain du continent africain et de sa diaspora en donnant la possibilité à son public de se comprendre, de s´identifier et de se projeter. Pour les films documentaires long métrage,
« Fatow / Les Fous » de Fousseyni Maïga du Mali et L’Homme qui plante des Baobabs » de Michel K. Zongo du Pays des Hommes intègres sont les films en compétition. Ces œuvres remettent en question les formes traditionnelles du documentaire et, dans le même temps, poussent le public à réfléchir à ses perceptions et à la pertinence de ce cinéma du réel selon les techniciens.
Ils visent également à promouvoir de nouvelles perspectives sur le documentaire et donner plus de place à la diversité des formes documentaires dans la sélection officielle. Reflétant l’énergie vibrante du documentaire créatif du continent, cette section est un lieu de rencontre pour les cinéastes et les producteurs, les programmateurs et les critiques de cinéma, ainsi que les cinéphiles à travers son espace FESPACO DOC.
Quant aux films des écoles de cinéma, il a été enregistré dans cette rubrique « Le Serment de Boukary » de Sagou Banou du Burkina Faso, « Madi » de Ramata du Mali, « Where ‘s the Daylight » et « Brisée » des Burkinabè Gaston W. Bonkoungou et de Abdéel Compaoré. Cette tranche offre un panorama des premiers films, des courts métrages, témoignant de la vivacité et de la vitalité des écoles africaines de cinéma d’aujourd’hui. La catégorie film des écoles de cinéma donne également un aperçu du futur cinématographique du continent.
Evariste YODA