Hoquet : Evitez les boissons gazeuses

Le hoquet se manifeste par des contractions involontaires et répétées du diaphragme. Bien qu’inoffensif dans la majorité des cas, il devient préoccupant lorsqu’il devient chronique et persiste au-delà de 48 heures, nécessitant alors une consultation médicale.

Aussi appelé myoclonie phrénoglottique, le hoquet résulte d’une contraction incontrôlée du diaphragme et d’un resserrement de la glotte. Le diaphragme, muscle séparant le thorax de l’abdomen, est essentiel à la respiration. La glotte, quant à elle, est l’ouverture entre les cordes vocales qui se ferme pour stopper le flux d’air vers les poumons. La plupart du temps, le hoquet est sans conséquence, mais lorsqu’il persiste, il peut provoquer d’importantes douleurs.

On distingue plusieurs formes de hoquet. Le hoquet isolé dure quelques secondes et se manifeste par des spasmes ponctuels. Le hoquet persistant, aussi appelé aigu, survient par crises répétées durant généralement moins de 48 heures avant de disparaître spontanément. En revanche, un hoquet est qualifié de chronique s’il dure plus de 48 heures ou récidive régulièrement. Cette forme, qui peut persister plusieurs jours, est
souvent liée à une pathologie sous-jacente qu’il convient d’identifier et de traiter. Un hoquet chronique peut perturber le quotidien et le sommeil, justifiant ainsi une consultation médicale. Enfin, chez les nourrissons, le hoquet est fréquent après la tétée ou le biberon. Bien que bénin et indolore, il disparaît généralement en quelques minutes. Le hoquet est provoqué par des spasmes involontaires des muscles intercostaux. Lorsque la glotte se ferme brusquement, l’air emprisonné produit le son caractéristique du hoquet. Ce phénomène est souvent déclenché par un repas trop copieux ou épicé, une ingestion rapide d’aliments, l’absorption d’air en mâchant du chewing-gum ou encore la consommation de boissons gazeuses ou alcoolisées. Chez le nourrisson, il survient généralement après l’alimentation, avant le rot. Il est également fréquent chez les enfants, en particulier ceux qui mangent trop vite.

Le principal symptôme du hoquet est l’expulsion involontaire d’air accompagnée du bruit typique « hic ». Il dure généralement entre 15 et 30 minutes et disparaît spontanément. Cependant, lorsqu’il se prolonge au-delà de 48 heures, une consultation médicale est recommandée. Dans la plupart des cas, le hoquet cesse de lui-même, bien qu’il puisse se répéter jusqu’à 60 fois par minute. Il peut parfois être douloureux, notamment lorsqu’il survient lors de l’inspiration, mais cela ne signifie pas nécessairement qu’il est grave.

Eviter les repas trop copieux ou épicés

Toutefois, un hoquet persistant peut entraîner des complications telles que l’insomnie, la fatigue, une perte d’appétit et, dans de rares cas, une perte de poids. Il est conseillé de consulter un médecin si le hoquet dure plus de 48 heures, s’il se répète fréquemment sans cause apparente, ou s’il s’accompagne de douleurs abdominales ou thoraciques, de régurgitations, de vomissements, de fièvre ou de difficultés à respirer et à avaler. Si le hoquet aigu ne nécessite généralement pas de traitement, certains signes doivent alerter. Une prise en charge médicale rapide est nécessaire en cas de douleurs à la poitrine ou à l’abdomen, de fièvre, de vomissements, de troubles respiratoires ou de déglutition, de maux de tête, de faiblesse ou d’engourdissement.

Prévenir le hoquet est difficile, car son apparition est souvent imprévisible et son origine méconnue. Toutefois, il est possible d’éviter certaines habitudes pouvant le favoriser, comme la consommation excessive de chewing-gum, de boissons gazeuses, de repas trop copieux ou épicés, ainsi que le tabac et l’alcool. Pour prévenir le hoquet chez le nourrisson, il est recommandé de veiller à ce qu’il tète lentement et n’avale pas trop d’air. Faire faire un rot après le biberon permet également de limiter les risques.

Pour calmer une crise de hoquet, il est possible d’essayer de gonfler les poumons au maximum, de retenir sa respiration le plus longtemps possible, puis d’expirer lentement. Répéter l’opération plusieurs fois peut s’avérer efficace. Boire rapidement un verre d’eau glacée sans respirer ou rester immobile en évitant de rire et de tousser sont d’autres méthodes courantes. Chez les enfants, leur faire retenir leur respiration, les chatouiller ou leur faire boire un verre d’eau la tête penchée vers l’avant peut également aider.

– Wamini Micheline OUEDRAOGO
Source : femmeactuelle.fr, vidal.fr, msdmanuals.com

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