Inhumation de Pierre Claver Damiba: le « développeur » repose au cimetière municipal de Gounghin

L’ancien ministre du Plan sous le Président Sangoulé Lamizana et ancien président de la BOAD, Pierre Claver Damiba repose désormais dans le caveau familial au cimetière municipal de Gounghin.

Décédé le 1er mai dernier à l’âge de 87 ans, l’ancien ministre du Plan et des Travaux publics sous le Président Sangoulé Lamizana et premier président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Pierre Claver Damiba a été conduit à sa dernière demeure au cimetière municipal de Gounghin, le vendredi 10 mai 2024, à Ouagadougou.

L’économiste, l’expert international, l’homme politique, le panafricaniste, l’ancien ministre du Plan et des Travaux publics sous le Président Sangoulé Lamizana en 1966 à l’âge de 28 ans, le premier président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), l’infatigable travailleur, le père, le grand-père, etc., l’homme dont on ne saurait décrire toutes les dimensions de sa personnalité, de ses compétences, repose désormais dans le caveau familial au cimetière municipal de Gounghin, à Ouagadougou.

Composée de parents, d’amis, d’anciens collaborateurs, de personnalités politiques, économiques, religieuses, etc., c’est un monde des grands jours qui a accompagné Pierre Claver Damiba à sa dernière demeure.

Décédé le 1er mai dernier à l’âge de 87 ans, Pierre Claver Damiba a été conduit à sa dernière demeure, le vendredi 10 mai 2024 par des parents, amis, anciens collaborateurs, personnalités politiques, économiques, religieuses, etc. Prières, bénédictions, hommages, chants, dépôts de fleurs ont constitué les temps forts du rituel d’inhumation de l’illustre défunt que sa famille, le Burkina Faso et l’Afrique pleurent.

Venus des quatre coins du pays des Hommes intègres voire de l’Afrique et du monde, ils ont prié pour le repos de son âme et salué la mémoire d’un homme qui a vécu utile pour sa famille, son pays, son continent et le monde entier et qu’ils portent à jamais dans leur cœur. Pour ainsi signifier, comme l’a souligné l’abbé Alain Evariste Somé du diocèse de Diébougou, par ailleurs neveu de Pierre Claver Damiba, la mort met fin à une vie, mais pas à une relation. « En sa mémoire, ayez un cœur bon, car de son vivant, il a été un homme bon et généreux », a-t-il lancé aux témoins de l’inhumation de celui qui aimait la vie, la joie de vivre et qui exprimait sa foi en Dieu par cette expression :

« Kistabala », qui signifie en langue mooré « rien que le Christ » ! C’est d’ailleurs par cette formule « Kistabala » que le prêtre a demandé aux uns et aux autres de se serrer les mains, en signe de demande et d’acceptation du pardon du regretté.

De toutes les grandeurs que l’on lui reconnait, M. Damiba a choisi la voie de l’abaissement, de l’humilité, d’être un valet de Vierge Marie. « Il s’est toujours sacrifié pour sa Nation, pour les hommes et les femmes, il a fini humblement sa course au milieu de nous. Il n’aimait pas l’ostentation. Et parce qu’il a choisi l’humilité, l’abaissement, il sera élevé », a confié abbé Somé. Pour lui, avec cette inhumation en présence de nombreuses personnalités, le cimetière municipal de Gounghin a été rebaptisé « aéroport, à partir duquel Pierre Claver Damiba va prendre son vol pour le royaume des cieux, pour le repos éternel auprès de son créateur ».

Mahamadi SEBOGO

Windmad76@gmail.com

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