Les professeurs du «Programme emplois-jeunes pour l’éducation nationale » (PEJEN) ont manifesté devant le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, le mardi 1er octobre 2019 à Ouagadougou.
La rentrée scolaire 2019-2020 a débuté, hier, tandis que, les enseignants de la première promotion issus du «Programme emplois-jeunes pour l’éducation nationale» (PEJEN) en fin de contrat, le 30 septembre dernier attendent toujours leur intégration à la fonction publique. Pour un traitement diligent de leur dossier, ils ont manifesté contre la «lenteur» du ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPL) dans le processus de leur reversement, le mardi 1er octobre 2019 devant ledit département.
Pour le Secrétaire général (SG) de la coordination des professeurs du PEJEN, Larba Pierre Tindano, le ministre en charge de l’éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro, les a rassurés que tout sera mis en œuvre afin que les enseignants ayant passé trois ans sur le terrain puissent être reversés à la fonction publique. Cependant, s’est-il indigné, les travailleurs du monde éducatif ont repris les cours pourtant, lui et ses camarades ne savent pas à quel saint se vouer.
A entendre, M. Tindano, l’objectif de leur mouvement est d’appeler le gouvernement à accélérer le processus afin qu’ils rejoignent leurs postes. Si rien n’est fait, a-t-il souligné, ils reviendront avec leurs nattes, sacs et marmites pour élire domicile au sein du MENAPLN. «Nous sommes prêts à arracher cette victoire, car c’est leur promesse de départ», a lancé le SG des enseignants du PEJEN.
Il a fait savoir que la police nationale les a empêchés l’accès au département. «Nous avons malgré tout véhiculé notre message», a renchéri M. Tindano, qui a rappelé que sa coordination a déposé une demande d’audience auprès de leur ministre de tutelle sans gain de cause. En 2016, le gouvernement a mis en place le PEJEN qui vise à lutter contre le chômage des jeunes et pallier le manque d’enseignants dans les lycées et collèges.
Frank POUGBILA (Stagiaire)