Une délégation de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) séjournant au Burkina Faso dans le cadre de la 8e session extraordinaire du conseil d’administration de la structure s’est entretenue avec le Premier ministre, Albert Ouédraogo, le vendredi 13 mai 2022 à Ouagadougou.
L’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) souhaite l’accompagnement du gouvernement burkinabè dans ses missions. Ainsi, la délégation d’administrateurs qui a séjourné au Burkina Faso dans le cadre de la tenue du 8e conseil d’administration extraordinaire de l’OAPI a eu un entretien avec le Premier ministre, Albert Ouédraogo, dans la matinée du vendredi 13 mai 2022 à Ouagadougou. Le ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises du Burkina Faso, Abdoulaye Tall a indiqué qu’avant le début effectif des travaux de la session extraordinaire, la délégation a opté de rendre une visite de courtoisie aux autorités du pays. « Comme il est de coutume, lorsqu’on arrive dans un pays, il est conseillé de présenter ses respects à l’autorité. C’est à ce titre que nous sommes venus saluer le Premier ministre, avant le début de nos travaux », a indiqué Abdoulaye Tall. Le chef de la délégation, Anacleto Olo Mibuy, par ailleurs ministre en charge de l’Industrie de la Guinée Equatoriale, a, dans sa présentation de l’institution, indiqué que l’OAPI est une structure sous régionale qui regroupe 17 pays africains francophones.
Son conseil d’administration est composé des ministres de l’industrie des différents pays membres. Et la présidence du conseil d’administration est tournante, par ordre alphabétique des pays. « Cette année, c’est le tour du Burkina Faso d’assurer cette présidence du conseil d’administration. A ce titre, pour faire face aux défis de l’heure, un conseil d’administration extraordinaire a été convoqué et les administrateurs des pays membres sont au Burkina Faso dans ce cadre », a-t-il fait savoir. Cette session extraordinaire, selon lui, vise à chercher des solutions aux problèmes internes des pays membres, afin d’opérer une relance économique véritable. « L’Afrique n’est pas seulement celle des guerres, mais doit être aussi un continent de la science, de la technologie et la culture, entre autres. Ces disciplines sont les fondamentaux pour construire l’économie, l’industrie », a précisé Anacleto Olo Mibuy avant de conclure par des remerciements à l’endroit des autorités burkinabè qui n’ont ménagé aucun effort pour offrir un accueil chaleureux aux administrateurs de l’OAPI.
Wanlé Gérard COULIBALY