Le ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré, a effectué le lundi 18 mai 2020, une tournée dans quelques rues de la ville de Ouagadougou, pour sensibiliser les usagers à l’importance du port du masque.
Pour briser la chaîne de propagation de la COVID-19, le gouvernement a instauré depuis le 27 avril dernier, le port obligatoire du masque. Ainsi, le contrôle de l’effectivité de la mesure par les Forces de défense et de sécurité (FDS) a débuté, le lundi 18 mai 2020.
Le ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré, a effectué une tournée dans quelques rues de la ville de Ouagadougou, en vue de sensibiliser les usagers à l’importance du port du masque. De l’avenue de la Cathédrale dans l’arrondissement n°1, au feu de l’hôpital protestant Schiphra en passant par le rond-point de la paix, le ministre a invité les Ouagalais à porter le masque pour se protéger de la COVID-19.
A l’occasion, il a offert des masques réutilisables aux usagers qui n’en avaient pas. Ce geste constitue pour le ministre de la Sécurité, une contribution des FDS à la lutte contre le coronavirus au Burkina Faso. Car, a-t-il dit, il est du devoir des FDS comme de toute la population, de participer à ce combat en respectant les gestes-barrières. «Les forces de l’ordre contribuent à cette lutte. La plupart des Burkinabè ont pris conscience de l’utilité du cache-nez », a déclaré M. Compaoré.
Et d’annoncer que des sanctions sont prévues pour les récalcitrants. Mais pour le moment, a-t-il insisté, l’objectif est de sensibiliser la population. «Notre souhait est qu’il n’y ait pas de sanctions par rapport au port du masque. Aucun Burkinabè n’aimerait transmettre le virus à un membre de sa famille ou à un proche. Je les invite donc à respecter rigoureusement cette mesure », a lancé le ministre de la Sécurité. Selon l’agent de police municipale, Djibril Yago, la mission consiste à amener les populations à porter le masque. « Certains usagers évoquent des problèmes respiratoires liés au port du cache-nez.
Mais, je pense qu’en respectant ce geste simple, cela permettra d’éviter de contracter cette maladie mortelle », a-t-il laissé entendre. Si les Burkinabè réussissent à bouter le coronavirus hors du pays, a conseillé M. Yago, ils pourront reprendre leurs anciennes habitudes sans crainte. « Les usagers de la voie publique sont compréhensifs à la sensibilisation. Ils ont leur masque dans leurs poches, mais après une interpellation, ils les portent», s’est réjoui l’inspecteur de Police municipale, Sébastien Ouédraogo. Parfait Oguin, un usager qui circulait avec son cache-nez en main, a été interpellé. «Mon masque est tombé en cours de route. C’est pour cette raison que je ne l’ai pas porté. Arrivé à destination, je vais le laver avant de réutiliser », a-t-il promis.
Aziz CONGO
Monique OUEDRAOGO
(Stagiaires)