Réformes, politiques, programmes et projets de l’UEMOA : le Burkina enregistre un taux de réalisation de 86,2%

Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubakar Nacanabo et le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop, ont échangé sur les résultats de la 9e revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’UEMOA au Burkina, le vendredi 3 mai 2024 à Ouagadougou.

L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), dans sa dynamique de promouvoir l’intégration économique et monétaire entre les pays membres, passe périodiquement au peigne fin les réalisations dans les Etats membres. Ainsi, la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’UEMOA au Burkina au titre de l’année 2023 a eu lieu en novembre dernier. A la suite de cette rencontre entre les experts de l’Union et ceux du pays des Hommes intègres, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubakar Nacanabo et le président de la Commission de l’UEMOA, Abdoulaye Diop, ont tenu une rencontre d’échanges sur les résultats de ces travaux techniques, le vendredi 3 mai 2024 à Ouagadougou. «Les travaux de la 9e revue annuelle ont permis aux experts d’examiner l’état de mise en œuvre des recommandations issues de la revue de 2022 et de passer en revue les réformes, politiques ainsi que les projets et programmes financés par les organes de l’Union. La réunion vise donc à examiner les conclusions et recommandations de ces travaux techniques, à en apporter des améliorations éventuelles en vue de les soumettre à l’attention de Son Excellence le Premier ministre », a expliqué le ministre Nacanabo.

Une volonté de faire avancer l’économie burkinabè

Au sortir de cet examen, le Burkina a enregistré un taux d’exécution de 86,2% des réformes prévues, a-t-il fait savoir. «Nous avons réalisé des progrès par rapport à l’année passée (83%). Mais, il reste encore un certain nombre de réformes que nous devons implémenter. Nous nous engageons à cela afin de nous permettre d’assurer l’intégration économique qui est très chère à nos Etats», a indiqué le ministre. Le président de la Commission de l’UEMOA, Abdoulaye Diop, quant à lui, s’est dit satisfait et a félicité les autorités burkinabè pour ce progrès. « Il y a deux ans, nous avons eu des résultats satisfaisants dans le domaine de la mise en œuvre des textes communautaires au Burkina. Et, c’est avec beaucoup de satisfaction que nous recevons aujourd’hui ces résultats avec une augmentation de 3% par rapport à ceux de 2022», a-t-il dit. Pour lui, l’autre élément remarquable dans la performance du Burkina est qu’il est à plus de 80% dans chacune des trois composantes de l’évaluation, à savoir la gouvernance économique, la convergence des marchés communs et les réformes sectorielles et cette homogénéité globale dans la performance est à saluer. M. Diop a également notifié qu’il y a une nette progression au niveau des réformes sectorielles et cela dénote de la volonté des autorités du Burkina de faire avancer l’économie du pays en termes de compétitivité et de développement de la production nationale.

Kadi RABO

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