Réponse à la crise humanitaire

Dans le contexte de la crise sécuritaire, il a fallu créer les conditions pour que tout Burkinabè, en situation de catastrophe humanitaire et qui a besoin d’une aide, puisse subvenir à ses besoins de base tels que le logement, la nourriture, l’eau potable et les soins de santé.
Une assistance alimentaire a été apportée à près de deux millions (2.000.000) de personnes vulnérables et cent huit mille (108.000) ménages ont bénéficié d’articles ménagers essentiels.
Des appuis en logement et abris d’urgence ont été apportés à vingt-trois mille (23.000) PDI et à plus de quarante-cinq mille (45.000) ménages vulnérables.
Le Projet d’appui au développement des économies locales, le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience et le projet communautaire de relèvement et de stabilisation du sahel, a permis la réalisation de près de cinq cent (500) infrastructures socioéconomiques dans la quasi-totalité des treize (13) Régions du Burkina Faso.
Près de 91.000 personnes ont bénéficié de crédits pour le financement de leurs activités.
Trente-mille (30 000) femmes appartenant à des organisations féminines ont été dotées en technologies et matériels de production, de transformation et de conservation de produits agro-sylvo-pastoraux.
La mise en oeuvre de ces actions, combinée à la dynamique de reconquête et de sécurisation du territoire, a permis à ce jour, la réinstallation progressive de plus d’un million quatorze mille (1 014 000) PDI dans près de sept cent (700) localités.
 plus de mille quatre cent (1.400) structures éducatives ont été réouvertes ;
 environ quatre cent (400) structures éducatives ont été délocalisées ;
 mille sept cent (1.700) espaces temporaires d’apprentissage ont été réalisés ;
 de milliers de kits scolaires ont été distribués, pour ne citer que ces exemples.
Ces différents efforts ont permis à des milliers d’enfants de rester dans le système éducatif.
La continuité de l’offre de soins et de services d’urgence de base au profit des populations affectées par le terrorisme est également une préoccupation permanente.
Plusieurs actions ont été menées dans ce sens. Il s’agit, entre autres, de la réouverture de plus de deux cent (200) formations sanitaires, de la création de soixante (60) postes de santé avancés, du déploiement de cliniques mobiles dans les treize (13) Régions, du recrutement et du déploiement de quinze mille (15.000) agents de santé à base communautaire.
Sidwaya.info
Morceau choisi du discours du Premier ministre, Jean Emmanuel Ouédraogo , sur la situation de la Nation

Laisser un commentaire

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.