Réseau des caisses populaires du Burkina: une gouvernance démocratique et transparente au service des communautés

Avec un mode de gouvernance démocratique, transparente et participative, fondé sur des principes coopératifs, le Réseau des caisses populaires du Burkina (RCPB), avec ses 212 points de vente répartis sur l’ensemble du territoire burkinabè, est un acteur de premier plan de l’inclusion financière, du développement socioéconomique au pays des Hommes intègres. Découvrez les instruments et mécanismes de gouvernance de cette institution de microfinance qui s’est donnée pour mission d’impacter la vie des communautés au sein desquelles elle déploie des produits et services financiers et non financiers accessibles et adaptés.

« La mission des Caisses populaires est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations dans un esprit de solidarité et de responsabilité individuelle et collective, aussi bien des membres que l’ensemble de la communauté où évoluent les Caisses populaires et cela à travers la mobilisation de l’épargne, parce qu’on commence toujours par-là, et l’octroi des crédits, mais aussi à travers le développement de structures rentables et pérennes, la promotion de produits et services financiers accessibles et adaptés ». Ces propos de la directrice générale de la Faitière des caisses populaires du Burkina (FCPB), Azaratou Sondo, illustre la particularité des Caisses populaires.

Institution de microfinance de proximité, elles se singularisent par leur mode de gouvernance, fondé sur des principes démocratique, coopératifs, d’équité, d’égalité, de transparence, de participation, de redevabilité. En effet, au niveau du Réseau des caisses populaires du Burkina (RCPB), celui qui y ouvre un compte n’est pas un client comme nombre d’institutions financières, mais plutôt celui de membre. Il devient systématiquement copropriétaire de la Caisse où il a son compte, avec les mêmes droits que les autres membres.

Au niveau des Caisses populaires, l’égalité est un principe cardinal, le membre qui dispose de 1 000 F CFA dans son compte à la même voix délibérative lors des Assemblées générales que celui qui y dispose de millions ou de milliards F CFA. « Chez nous, chaque membre a une voix, quel que soit son portefeuille, ses revenus à la Caisse ; tout le monde est mis au même pied d’égalité. Si vous êtes membres, vous avez droit, à l’Assemblée générale, à la parole », indique le directeur de la Caisse de Sig-Noghin, Issaka Tiemtoré.

Le président du Conseil de surveillance de la FCPB, Marcellin G. Ramdé : « nous agissons comme un œil extérieur qui permet d’anticiper sur certains problèmes qui pourraient engendrer des risques pouvant affecter la performance de l’Institution ».

Outre la collecte de l’épargne et le financement de l’économie locale à travers l’octroi de crédits aux membres, la mission sociale des Caisses populaires est d’impacter les communautés de base au sein desquelles elles sont implantées. « Comme le souligne son slogan : “Solidaires pour un mieux-être”, l’une des missions des Caisses populaires est de contribuer au développement socioéconomique.

A ce titre une politique a été définie pour réinvestir une partie des trop perçus au niveau des populations à la base, à travers des réalisations communautaires comme, entre autres, la construction d’écoles, leur équipement en tables-bancs, les dons d’équipements médicaux au niveau des formations sanitaires, l’accompagnement à la scolarisation des enfants, la réalisation des forages dans les écoles et les marchés », confie l’ancien Président du conseil d’administration (PCA) de la FCPB, Saïbou Nassouri.

Et l’une des différences des Caisses populaires avec les autres institutions financières, explique la PCA de la Caisse populaire de Dapoya, Denise Nébié, réside dans le fait qu’en tant que coopérative, les bénéfices ne sont redistribués ni aux administrateurs, ni aux travailleurs, mais réinvestis dans les communautés à travers les œuvres sociales. Selon le principe de ristournes collectives, « plus la Caisse gagne, plus la communauté gagne ».

A titre illustratif, plus de 100 millions F CFA ont été injectés dans la réalisation de la mission sociale du RCPB au cours de 2023. En 2024, ce sont plus de 24 millions F CFA ont été injectés dans les
domaines de la santé, du social, de l’environnement, de l’assainissement, du sport et de la culture. Au titre de 2025, de janvier à avril, ce sont 28,6 millions F CFA que Réseau des Caisses Populaires du Burkina a déjà
injectés dans l’éducation et la santé.­­­

La FCPB, la structure de coordination, de représentation

Des organes élus et le personnel chargé de la gestion opérationnelle et courante des

Le président du comité de crédit de la FCPB, Marc Awé Nion : « le Comité de crédit occupe une place de premier choix, en ce sens qu’en tant qu’organe décisionnel, il permet à l’Institution RCPB de justifier, à travers les décisions d’octrois de crédits, adaptés à sa contribution à l’inclusion financière ».

activités veillent, à travers des mécanismes de fonctionnement bien définis, au respect strict de ces principes et valeurs chers à ces institutions coopératives de microfinance et à la réalisation de leurs missions. En effet, la gouvernance du RCPB est assurée à deux niveau : les Caisses populaires à l’échelle de base et la Faitière, qui sont les deux entités juridiquement reconnues.

Chaque entité a ses statuts et son règlement intérieur. Mais, il y a une convention d’affiliation à travers laquelle, la Caisse populaire concède une partie de ses pouvoirs à la Faitière. « Nous avons les Caisses populaires qui sont la porte d’entrée des membres ou la porte d’accès à nos produits et services. Et, nous avons la Faitière des caisses populaires du Burkina qui est la structure de coordination, de représentation et de surveillance des différentes Caisses populaires », précise Mme Sondo.

Aujourd’hui, la FCPB compte 32 Caisses populaires composées de 212 points de ventes (agences, guichets) reparties sur toute l’étendue du territoire national. Au niveau de chaque palier, outre le personnel employé, il y a donc des dirigeants qui représentent les membres et sont chargés de l’orientation à travers trois instances que sont le Conseil d’administration (CA), le Conseil de surveillance (CS) le Comité de crédit (CC).

Ces instances de gouvernance, excepté le CC, sont mise en place de manière démocratique. « Depuis que les Caisses populaires existent, les membres des organes dirigeants sont élus lors des assemblées générales ordinaires. Aucun membre ne peut être dans le bureau sans passer par l’élection des autres membres lors des Assemblées. Il en est de même pour les organes de la Faitière où ce sont les Présidents du conseil d’administration (PCA) des 32 caisses qui sont élus dans les organes dirigeants », souligne M. Nassouri.

Contrairement à certaines institutions financières où ce sont les actionnaires qui participent aux assemblées générales et qui sont éligibles dans les instances dirigeantes, au niveau des Caisses populaires, tout membre qui y a un compte est éligible. « Nous avons près d’un million de membres au Réseau ; ils sont tous éligibles dans les instances », précise-t-il.

Du rôle du Comité de crédit

La directrice générale de la FCPB, Azaratou Sondo : « la mission des Caisses populaires est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations dans un esprit de solidarité et de responsabilité individuelle et collective, aussi bien des membres que l’ensemble de la communauté ».

Le comité de crédit, qu’il soit au niveau de la FCPB ou des Caisses populaires de base, joue un rôle dans cette gouvernance du Réseau, notamment dans l’accomplissement de l’une de ses missions économiques qui est le financement de l’économie locale, à travers l’octroi de crédits aux membres. Composés d’administrateurs non élus mais nommés parmi les travailleurs qui maitrisent les mécanismes financiers et comptables, ces CC constituent un maillon essentiel de la mise en œuvre de la politique de crédit.

Selon le président du comité de crédit de la FCPB, Marc Awé Nion, cet organe a la responsabilité de gérer la distribution du crédit, conformément aux politiques et procédures définies en la matière et de rendre compte annuellement de sa gestion à l’assemblée générale. Autrement dit, il est chargé de recevoir les demandes de crédit, de les analyser selon les critères définis, de statuer sur leur accord, rejet ou réaménagement.
« Le comité de crédit occupe une place de premier choix, en ce sens qu’en tant qu’organe décisionnel, il permet à l’institution RCPB de justifier, à travers les décisions d’octrois de crédits adaptés, sa contribution à l’inclusion financière et à la promotion des différentes couches sociales (jeunes, femmes, couches vulnérables, etc.) », souligne M. Nion.

A titre illustratif, le RCPB a enregistré au 31 décembre 2024, un encours de crédits d’environ 132 milliards F CFA, en hausse de 2% par rapport à 2023. Et tout est mis en œuvre, à travers le Conseil de surveillance de la Faitière comme des Caisses de base, pour s’assurer que tout se passe conformément aux principes et prescriptions règlementaires.

Ce Conseil est donc chargé, en étroite collaboration avec les services d’audit interne, du contrôle du respect des textes règlementaires, des différents ratios, de la mise en œuvre des recommandations des différents organes de contrôle (BCEAO, Trésor, audit interne, CS), de la bonne gouvernance financière, de la gestion des infrastructures, la conformité des registres du Conseil d’administration, du Conseil de crédit et du comité technique d’analyse de crédits, de la gestion des plaintes, du planning des congés, fait savoir le président du Conseil de surveillance de la FCPB, Marcellin G. Ramdé, par ailleurs enseignant-chercheur à l’université Norbert-Zongo de Koudougou.

L’œil extérieur qui permet d’anticiper les risques

L’ancienne PCA de la Caisse populaire de Cissin et ancienne SG de la FCPB, Sita Rebecca Soulama : « plus la Caisse populaire gagne, plus la communauté gagne ».

« Nous contrôlons la ponctualité des agents, confrontons les liquidités en caisses aux écritures, les éventuels écarts devant être justifiés. Nous contrôlons également l’environnement, c’est-à-dire la propreté des locaux, des alentours du siège. A propos, nous nous entretenons avec le personnel de nettoyage pour nous assurer qu’il a des équipements adaptés.

En dernière position, nous contrôlons la sécurité qui se fait à travers l’observation du bâtiment pour nous assurer qu’en cas de sinistre le personnel peut être évacué, qu’il y ait des détecteurs de fumée, des extincteurs et placés à des endroits accessibles, avec des

gens formés pour leur utilisation, S’il n’y a pas un point de ralliement à partir duquel le personnel peut être évacué, nous le recommandons, même s’il y a lieu de
modifier le bâtiment », précise-t-il. Le pouvoir de contrôle du CS porte également sur les groupes électrogènes et les plaques solaires, la maintenance régulière pour s’assurer qu’il n’y a pas de longue coupure d’électricité, avec ce que cela comporte comme conséquences.

« Les Conseils de surveillance jouent un rôle important dans la gouvernance des Caisses et de la Faitière. Nous agissons comme un œil extérieur qui permet d’anticiper sur certains problèmes qui pourraient engendrer des risques pouvant affecter la performance de l’Institution », conclut M. Ramdé. La vocation de ces organes est d’assurer la transparence dans la gouvernance du Réseau, avec l’accompagnement du personnel technique, ce qui permet de renforcer la confiance des membres en l’Institution, Issaka Tiemtoré.

« Nous avons donc une gouvernance démocratique fondée sur la transparence, ce qui est un élément essentiel pour la bonne gouvernance. Si vous ne dites pas tout aux gens, ils pensent qu’il y a anguille sous roche, que vous leur cacher quelque chose », relève-il. Pour

Le PCA de la Caisse populaire de Dopoya, Denise Nébié : « l’une des différences des Caisses populaires avec les autres institutions financières réside dans le fait qu’en tant que coopérative, les bénéfices ne sont pas redistribués ni aux administrateurs, ni aux travailleurs, mais réinvestis dans les communautés à travers les œuvres sociales ».

l’ancienne PCA de la Caisse de Cissin et ancienne secrétaire générale de la FCPB, Sita Rebecca Soulama, et membre depuis ses bancs de l’université, il s’agit d’une gouvernance participative, chaque membre apportant sa pierre à l’édification de ce joyau qui appartient en réalité à tous ceux qui y ont ouvert un compte.

« Certes, de l’extérieur, les gens ne comprennent pas grande chose, mais de par ma vocation d’entrepreneure sociale, les Caisses populaires jouissent d’une bonne gouvernance. Dès qu’on y ouvre un compte, on devient propriétaire et c’est à partir de ses membres propriétaires que l’on met en place les Conseils d’administration pour orienter la direction », souligne-t-elle.

« Nous évitons de “mettre la honte” à un membre défaillant »

Fonctionnaire et membre de la Caisse populaire de Zabr-Daagha depuis 2001 et aujourd’hui PCA de la Caisse populaire de Dapoya et actuel vice-présidente de la FCPB, Denise Nébié a une appréciation positive de l‘implication des membres à la gouvernance des Caisses populaires. « La plupart sont des membres fidèles, car rares sont ceux qui viennent et qui quittent. Ils commencent leur carrière avec la Caisse
populaire et y restent, même après leur retraite.

Ce mode de gouvernance permet à la Caisse d’atteindre son objectif qui est de toucher les cibles qui sont délaissés par les structures classiques de financement. Quand les gens deviennent membres, ils se sentent appartenir à l’Institution, font corps avec cet outil d’inclusion financière et travaillent à ce qu’il ne tombe pas en faillite », fait-elle remarquer. Et l’une des particularités du RCPB réside dans la souplesse de ses outils de gouvernance. « En tant qu’outil de développement inclusif et au regard de nos valeurs, nous évitons de “mettre la honte” à un membre défaillant.

Nous mettons l’accent sur la sensibilisation, accompagnons plutôt le membre à prendre des engagements et à les respecter. Il est vrai que la situation sécuritaire actuelle affecte les activités de nos membres et leurs capacités à rembourser, mais avec l’information, la sensibilisation, l’accompagnement, nous arrivons à nous comprendre », argumente Mme Nébié. Membre depuis 2007, Souleymane Barry est témoin de la qualité de cette
gouvernance dans l’intérêt des populations.

« Quand je venais à la Caisse populaire, j’étais dans une situation très difficile. Mais aujourd’hui, par son accompagne- ment, je rends grâce à Dieu. J’ai commencé avec un crédit de 700 mille F CFA, puis 1 million, 2 millions, …10 millions. Actuellement, je suis à des prêts de 50 millions F CFA. Je suis dans le domaine du transport d’hydrocarbures et aujourd’hui grâce à la Caisse populaire, je suis propriétaire de cinq camions-citernes. Je ne peux que traduire ma gratitude à cette Institution de microfinance, qui est un véritable partenaire », témoigne Mr Barry.

Capacité d’adaptation

L’ancien PCA, Saïbou Nassouri : « aucun membre ne peut être dans un bureau sans passer par l’élection des autres membres lors des Assemblées générales ».

Les Assembles générales sont des instances délibératives transparentes où aucun sujet n’est tabou, ajoute-t-il. Cette souplesse et flexibilité des outils de gouvernance permet au RCPB de se réinventer et de s’adapter à son environnement. Pour preuve, face à la crise sécuritaire, il a su trouver les ressources pour se réorganiser, à travers la délocalisation de certaines Caisses des zones à fort défi sécuritaire ; ce qui a permis de continuer de servir les membres déplacés internes dans leurs nouvelles localités d’accueil, fait savoir le président Nassouri.

Mieux, conformément à ses valeurs et principes de solidarité, les Caisses populaires ont développé de nouveaux produits financiers adaptés aux besoins spécifiques de ces déplacés internes. Et tout cela est à mettre à l’actif des travailleurs des Caisses populaires, à leur engagement, à leur professionnalisme, à leur esprit d’écoute. « Objectivement, il faut reconnaitre que les agents se donnent à fonds pour le rayonnement de cette institution de microfinance.

Ils font preuve de don de soi, de sacrifice, de sérieux qu’il faut saluer à sa juste valeur », mentionne le président Ramdé. Mais malgré les acquis indéniables, des défis restent à relever. Pour Denise Nébié, il s’agit de travailler à renforcer davantage les compétences et les capacités de la ressource humaine pour pouvoir faire face aux différents enjeux et défis auxquels les Caisses populaires doivent répondre ; de renforcer la vie coopérative pour amener les membres à comprendre davantage que l’outil leur appartient et que sa survie dépend de leur adhésion et de leur engagement.

Le directeur de la Caisse populaire de Sig-Noghin, Issaka Tiemtoré :« nous avons une gouvernance démocratique fondée sur la transparence, ce qui est un élément essentiel pour la bonne gouvernance ».

Car, déplore Mme Soulama, nombre d’adhérents continuent de se comporter comme des clients et non des membres. Pour inverser cette perception, propose-t-elle, il y a un travail d’information et de sensibilisation à faire à la porte d’entrée, c’est-à-dire au moment de l’ouverture du compte par le membre. Il s’agit également de poursuivre dans l’élan de numérisation continue des produits et services financiers.

« Contrairement à ce que certains pensent, nous avons beaucoup évolué et les Caisses populaires sont en plein dans la digitalisation. Actuellement, nous sommes par exemple en train d’implémenter un nouveau logiciel de gestion qui va révolutionner notre système de microfinance », soutient M. Nassourri. En tout état de cause, il lance un appel aux populations à continuer à faire confiance aux Caisses populaires qui, depuis plus de 50 ans, ont fait et continue de faire leur preuve en matière de contribution à l’inclusion financière, au développement socioéconomique des communautés de base. « Si nous avons
aujourd’hui environ un million de membres, c’est par ce que nous faisons un bon travail »,
a conclut-il.

Mahamadi SEBOGO
Windmad76@gmail.com


Le gouvernement, à travers le ministre de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, lors de la 12e Assemblée générale ordinaire de la FCPB, a salué la forte contribution du RCPB à l’inclusion financière et son impact réel sur l’économie locale.

« Vous donnez aux oubliés du système financier classique une voix, une dignité, une capacité d’agir », Aboubakar Nacanabo, ministre de l’Economie et des Finances.

« Le rôle que vous jouez dans l’écosystème financier national est non seulement essentiel, mais aussi profondément transformateur. Votre action s’inscrit dans la vision d’un Burkina Faso résilient, solidaire et équitable. Un Burkina où chaque citoyen, quelle que soit sa condition sociale ou sa localisation géographique, peut accéder à des services financiers de qualité. L’inclusion financière est une arme contre la pauvreté.

C’est un levier pour libérer les énergies, valoriser le travail des artisans, renforcer la résilience des agriculteurs, autonomiser les femmes et offrir un avenir aux jeunes. Là où les banques ferment leurs portes, les Caisses populaires s’ouvrent à la population. Là où le marché exclut, la solidarité inclut. Nous ne pouvons pas prétendre construire une nation juste sans combattre les inégalités flagrantes d’accès au crédit, à l’épargne, à l’assurance. L’injustice financière alimente l’injustice sociale.

Et c’est en soutenant des institutions comme le RCPB que nous posons les fondations d’une société plus juste et solidaire. Vous êtes les bâtisseurs de la justice sociale à la base. Vous êtes ces maillons indispensables qui relient les villages reculés à la dynamique économique nationale. Vous donnez aux oubliés du système financier classique une voix, une dignité, une capacité d’agir. En tant que gouvernement, nous sommes déterminés à accompagner votre action.

Par un cadre législatif stable, des incitations fiscales appropriées, et des mécanismes innovants de garantie et de refinancement, nous voulons créer les conditions pour que la microfinance ne soit pas un palliatif, mais une force de transformation durable. Face aux défis que traverse notre pays qu’ils soient sécuritaires, économiques ou sociaux le tissu coopératif et mutualiste que vous représentez incarne une réponse puissante, enracinée dans nos valeurs communautaires et notre volonté collective de résilience. Je vous invite donc à poursuivre avec détermination cette œuvre patriotique et à renforcer davantage la gouvernance, la transparence et l’impact de vos actions ».

Propos recueillis par Sidwaya

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