Rabat, au Maroc a abrité le 20 mars la réunion ministérielle du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA), sous la thématique « l’intelligence artificielle et son impact sur la paix, la sécurité et la gouvernance en Afrique ». Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita a indiqué que la sécurité et la stabilité du continent africain sont aujourd’hui menacées par des enjeux classiques tels que les conflits armés. L’IA, ajoutée à cette liste, devient un enjeu de nouvelle génération. L’Afrique ne doit pas être un simple spectateur face aux défis posés par l’intelligence artificielle (IA), mais doit plutôt maîtriser les opportunités qu’elle offre, d’autant plus que cette nouvelle technologie constitue également une menace.
Le chef de la diplomatie a révélé que 40% des groupes terroristes exploitent déjà l’IA, tandis que des manipulations électorales par le biais de cette technologie représentent 347 milliards de dollars à l’échelle mondiale.
Les chiffres concernant la désinformation sont tout aussi préoccupants, a poursuivi le ministre, avec une augmentation de 900% des fakes vidéos et de plus de 300% des informations erronées au cours des dernières années. Il a affirmé en ce sens que ces éléments soulignent l’impact que l’IA peut avoir sur la sécurité et la stabilité des communautés africaines.
Sidwaya.info
Source :HESPRESS