Le Groupe Afrique de l’UNESCO a célébré du 20 au 24 mai 2019 à la Maison de l’UNESCO à Paris, la Semaine africaine sur le thème : «Paix, innovation et développement durable en Afrique».
Initiée dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’Afrique le 25 mai, la Semaine africaine a été marquée cette année par différentes activités et festivités qui mettent en valeur la richesse du patrimoine et de la diversité culturelle africaine et prônent le rapprochement entre les peuples.
Expositions, conférences, projections de films, gastronomie et bien d’autres activités ont meublé les quatre jours de cette manifestation. Le Burkina Faso y était doublement représenté à travers le stand de Madame Marguerite SANKARA qui a mis à la disposition du public des produits artisanaux du pays et le stand des œuvres de l’artiste-peintre Salifoura tenu par Madame Joëlle BOURGEAT. Portraits de deux ambassadrices du Burkina Faso à la Semaine Africaine de l’UNESCO 2019.
Madame Marguerite SANKARA, Ambassadrice de l’artisanat burkinabè en France
Véritable ambassadrice du savoir-faire burkinabè, Madame Marguerite SANKARA fait la promotion des produits artisanaux «Made in Burkina Faso» dans l’hexagone depuis plus de 30 ans. Dès son arrivée, elle s’y est toujours distinguée à travers des expositions dans certaines villes.
A la Semaine africaine, il y avait sur son stand, des pagnes et des habits Faso dan Fani, le foulard «Liwli pendé», des paniers, des chapeaux mossi, du beurre de karité, des objets en bronze, des produits à base de moringa, des colliers, des bracelets, etc. De la première Semaine africaine organisée au siège de l’UNESCO à Paris à l’édition 2019, Madame SANKARA a toujours été présente et pour elle, c’est «un honneur de représenter son pays», avoue-t-elle. Hormis ces manifestations annuelles, Marguerite SANKARA ne s’est jamais lassée de représenter le Burkina dans des foras ou activités culturelles en France.
Elle a exposé au SIAO 2012 organisé à Paris, plusieurs fois au Grand Prix d’Afrique à l’hippodrome de Vincennes, à Rouen et devrait honorer d’autres invitations dans les mois à venir. Parallèlement, notre «ambassadrice» dirige une association dénommée «SONGRE» qui vient en aide aux enfants démunis de sa province, le Passoré. Avec l’aide de partenaires et de bonnes volontés, elle lutte contre la déscolarisation et le travail des enfants, l’exode de ces derniers des campagnes vers les grandes villes.
C’est dans ce sens qu’elle a pu construire deux salles de classe qui abritent 62 élèves à Nambéguian près de Yako dans le Passoré. En sus, elle prend en charge les frais de scolarité et les fournitures scolaires de ces enfants sans oublier un soutien inestimable aux femmes en contribuant à réduire la pénibilité du quotidien de ces dernières par la construction de forages d’eau. Madame Marguerite SANKARA pense que le développement du Burkina Faso incombe à tous ses fils. «Même loin de la mère Patrie, chacun peut apporter sa pierre à la construction du Faso», affirme-t-elle. Elle n’entend pas s’arrêter en si bon chemin et espère jouer sa partition aussi longtemps que possible.
Service presse de l’ambassade du Burkina à Paris