Soutien aux déplacés internes

L’Eglise famille de Dieu au Burkina Faso a organisé, «la journée de la miséricorde», en présence des déplacés de toutes les confessions religieuses, le dimanche 10 novembre 2019 au sanctuaire Notre-Dame-de-Yagma à Ouagadougou. Le cardinal Philippe Ouédraogo a invité les Burkinabè à plus de compassion envers les déplacés.

Des centaines de fidèles chrétiens catholiques de la ville de Ouagadougou et d’ailleurs ont effectué le déplacement du sanctuaire Notre-Dame-de-Yagma pour communier avec les déplacés internes et les victimes des attaques terroristes. Et ce, lors de la journée de la miséricorde, le 10 novembre dernier au sanctuaire Notre-Dame-de-Yagma, en prélude au 4e congrès de l’Afrique et Madagascar qui se tiendra, du 18 au 24 novembre prochain à Ouagadougou et placé sous le thème : «La miséricorde divine, une grâce pour notre temps». Lors de cette journée, l’Eglise famille de Dieu au Burkina et au Niger a tenu une messe en l’honneur des déplacés internes. Cette journée était ponctuée de prières, une cérémonie de remise de dons, de témoignages et de partage fraternel entre pèlerins et les déplacés de toutes les confessions religieuses. Pour le cardinal Philippe Ouédraogo, cette journée est celle de la fraternité, de la consolation, de la solidarité et de l’espérance. Au milieu de plusieurs autres évêques et prêtres, le cardinal a abordé la question de la crise humanitaire qui sévit au Burkina Faso. Il a invité les Burkinabè à prendre conscience de façon collective pour venir en aide au pays. Par ailleurs, son plus grand regret, c’est que malgré cette crise humanitaire, «on a l’impression que les habitants de Ouagadougou sont dans une insouciance à l’égard de leurs frères et sœurs en situation de déplacés internes. Ils mangent, ils boivent et ils dansent dans une insouciance totale», a déploié le cardinal Philippe Ouédraogo. Selon lui, depuis les attaques terroristes à répétition des Burkinabè n’ont pas pu cultiver, ni faire des récoltes et vivent dans une pauvreté extrême. A l’entendre, la crise humanitaire est d’une telle ampleur qui doit interpeller tout un chacun à une prise de conscience collective.

Valentin KABORE
(Collaborateur)

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