Lettre du sportif. Image d'illustration

Cher Cousin,

L’apprentissage a été difficile pour les Etalons dames qui participaient à leur première phase finale de Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

En effet, après trois sorties dans cette compétition, les filles du coach Pascal Sawadogo ont quitté la compétition avec deux défaites et un nul. Dans le fond, il y a bien des enseignements positifs à tirer, même s’il y a tout de même des regrets au vu de la qualité de jeu produit.

L’on peut tout reprocher à ces filles, sauf la combativité. En somme, les faits de jeu, notamment les erreurs d’arbitrage, l’inexpérience et la mauvaise préparation auront eu raison d’elles.

Aussi, au-delà de tous les manquements qu’on peut relever sur leur prestation d’ensemble à cette première participation à la CAN féminine, je retiens l’esprit d’équipe, la combativité, le courage et le patriotisme de toute l’équipe durant la compétition.

Je n’oublie pas l’encadrement technique qui a su inculquer l’esprit de combativité à ces jeunes dames qui ont tout donné lors de cette biennale du football africain.

Que dire de ce constat implacable qui est le manque de préparation adéquate, les conditions de travail bâclées et surtout le manque de motivation?

Parlant de l’encadrement technique Couse, je peux mentir, mais, quelque chose me dit que le coach Pascal Sawadogo a été souvent victime de pression sur ses choix, tant sur les joueuses que sur le plan tactique. Je le dis à cause de la composition de la délégation burkinabè à cette fête du football féminin continental. J’en connais qui y étaient, pensant avoir fait le coach, et qui vont forcément vouloir s’immiscer dans son travail…

Bref, sache seulement Couse que cette 3e place de leur poule a permis au Burkina d’engranger près de 90 millions FCFA. Comme quoi, les autorités du football doivent être plus regardantes et avoir plus de considération pour le football féminin qui rapporte beaucoup.

Porte -toi bien.

Par ton Cousin.

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