Mathias Napaongo, dit « Figther »

Depuis 2015, le Burkina Faso n’a plus abrité sur son sol des combats de boxe professionnelle. Par manque de financement et de sponsors, certaines ceintures sont restées vacantes jusqu’à leurs pertes.

Pour redonner de nouveau au pays des Hommes intègres des champions internationaux, certains boxeurs professionnels comme l’ancien champion international WBC francophone, Toké Patrice Sou dit le « Bombardier » pense déjà à la retraite et à la reconversion.

La boxe était l’une des disciplines sportives qui a fait porter haut les couleurs du Burkina Faso à l’international. Après Dramane Nabaloum dit « Bom boum », cette discipline, à partir de 2006, a vu naitre des champions.

Hamed Abel Nikièma dit le « Percuteur »

Il s’agit de Irissa Kaboré dit le « Caïd », champion international IBF, Boniface Kaboré dit le « Python », champion international WBA, Alexis Kaboré dit « Yoyo », champion international WBC et Toké Patrice Sou dit le « Bombardier », champion international WBC francophone.

Grace aux promoteurs et à l’accompagnement du ministère en charge des sports, certains d’entre eux ont défendu avec brio leurs ceintures lors des galas organisés à Ouagadougou. Mais, depuis 2015, par manque de financement, de sponsors et par la suite avec l’avènement de la COVID-19, plus de combats professionnels.

Conséquence, certaines ceintures sont restées vacantes jusqu’à leurs pertes. C’est le cas de Toké Patrice Sou dit le « Bombardier ». « Ma dernière ceinture internationale, WBC francophone, date de 2018 en France.

Alexis Kaboré dit « Yoyo ». © : Ollo Aimé Césaire Hien pour Sidwaya.info/sport

Une année plus tard je suis répartie pour la défendre. Malheureusement je la perds. Je devais repartir en France pour un combat et ensuite le championnat d’Afrique au Ghana en 2020. Malheureusement avec la COVID-19, tous ses combats ont été annulés.

Depuis lors, je n’ai plus disputé de combat professionnel malgré que je continue à m’entrainer », a-t-il déploré. Aujourd’hui rattrapés par l’âge et le manque de compétitions, ces champions de la cuvette de 2006 pensent déjà à la retraite et se mettre au service de la jeune génération.

C’est le cas du Bombardier. « Si tout va bien d’ici novembre, je ferai mon jubiler pour me consacrer à la jeune génération qui est en train de monter en puissance », a-t-il informé.

Tout comme lui, Alexis Kaboré pense en faire autant. « Je pense actuellement à la retraite et me consacrer à la relance de la boxe professionnelle au Burkina. Nous avons des jeunes qui ont du talent et peuvent prétendre aux ceintures internationales tels que Mathias Napaongo, dit « Figther » en super léger, Hamed Abel Nikièma dit le « Percuteur » et Raymond Sanou pour ne citer que ceux-là », a laissé entendre Yoyo.

 

Avec sa licence promoteur obtenu en 2015, le « Bombardier », en collaboration avec le « Caïd », le « Python » et « Yoyo » va se consacrer à la relance de la boxe professionnelle au Burkina avec l’organisation des combats professionnels.

« La boxe ne doit pas se limiter à la phase amateur. Tout boxeur prétend à être professionnel. Nous avons eu la chance de côtoyer le milieu à l’international. Nous nous sommes tissés des relations qui permettent aujourd’hui d’avoir un carnet d’adresses assez fourni », a avoué Toké Patrice Sou. De poursuivre : « nous allons tout mettre en œuvre pour que ces néo-professionnels puissent goûter au professionnalisme à travers l’organisation des combats professionnels ».

Ollo Aimé Césaire HIEN

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