Lettre du sportif. Image d'illustration

Cher Cousin,

Les Etalons ne seront pas au Championnat d’Afrique des Nations. La faute à une formation des Eléphants locaux, tombeurs de Babayouré Sawadogo et ses camarades à l’issue de la séance des tirs au but.

Mais, j’ai envie de dire que la sélection ivoirienne n’y est pour rien dans cette éliminatoire. Nous devons nous en prendre à nous- mêmes.

Depuis la fin du championnat national d’élite il y a plus de trois mois (fin mai), aucun signe n’indiquait que notre équipe locale allait participer aux éliminatoires de cette compétition biennale réservée aux joueurs évoluant sur le plan local.

L’on pouvait juste autoriser un mois de repos aux joueurs sélectionnés, et commencer petit à petit la préparation de la double confrontation face à la Côte d’Ivoire. Que nenni!

Nous avons préféré rester là avec des atermoiements entre des entraineurs qui ne sont pas payés et des gens qui se partagent l’argent.

Avec cette élimination, il faut reconnaitre que c’est une manne financière que l’instance dirigeante du football national perd. Avec le retrait de la LONAB, je me demande comment la faitière va se débrouiller sur le plan des ressources.

Et dire que rien n’est sûr quant au démarrage effectif du championnat national prévu vers le 16 septembre. Car, selon notre source, les clubs ne seront pas prêts à entamer la nouvelle saison tant qu’ils ne percevront aucun centime.

J’ai même peur pour nos deux représentants dans la campagne africaine interclubs. Ils iront à l’abordage de cette campagne sans pratiquement rien dans les jambes. J’allais souhaiter qu’il y ait la coupe de la Ligue du Centre pour permettre au RCK et à l’AS Douanes d’avoir un peu de jus. Mais, cette compétition a été ajournée.

Les quelques matches amicaux suffiront-ils pour bouter hors compétition l’Asante Kotoko et le Stade malien ? Nous le saurons dans quelques jours.

Ce qui est sûr, Couse, soit d’accord avec moi que notre football va à reculons depuis quelques temps. Les nouveaux dirigeants n’ont pas su consolider les acquis de leurs prédécesseurs.

En sommes, ils ont mal semé et j’ai bien peur à l’heure de la récolte.

Porte-toi bien.
Par ton Cousin.

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