Lettre du sportif. Image d'illustration

Cher Cousin
Les vieux démons sont-ils de retour dans le Faso foot ? Certes, je savais qu’il y avait toujours ce problème d’arriérés de salaire dans certains clubs. Mais, je n’osais pas imaginer que l’ASFA-Y en fera partie.

La vieille dame de Zempasgo est arrivée jusqu’à cumuler 3 mois sans respecter son engagement envers ses joueurs. Sais-tu pourquoi je suis étonné ? C’est au vu de la « grandeur » de ses dirigeants.

J’ai mis le mot entre guillemets pour expressément attirer ton attention sur le fait que ce n’est pas tout ce qui brille qui est de l’or. Aussi, j’ai suivi la rentrée des classes de cette formation princière qui a été faite en grande pompes. Tout cela pour qu’après moins d’un trimestre du début de la saison, il ose cumuler autant de mois d’arriérés de salaire.

D’où voulez-vous que les joueurs tirent leur énergie pour produire de bons résultats ou avoir l’esprit tranquille pour produire des résultats probants ? Et l’on se vante urbi et orbi d’être un grand club. La grandeur d’un club ne se décrète pas. Elle se construit dans le temps. J’ai envie de dire que c’est ce qui arrive quand les équipes se construisent autour de la politique ou des individus. A un moment, tout peut s’effondrer comme un château de carte.

Outre la formation jaune-vert, il y a d’autres clubs dans le rouge concernant cette situation d’arriérés de salaires. Je te reviendrai au cours d’un grand déballage. Car, je ne peux pas comprendre que des gens s’excitent pour occuper un poste dans le bureau fédéral tout en oubliant d’où ils viennent.

Parlant de la fédération du sport roi, sache que les manœuvres ont commencé en perspective des élections prévues pour 2024. Je sens cela du côté de Bobo-Dioulasso. Je veux qu’on me fasse mentir, mais, je suis sûr que la crise que vit l’ASFB fait partie de ces manœuvres.

Là aussi, je te promets d’y revenir.

Porte toi bien.
Par ton Cousin.

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