Les participants ont pu appréhender le massage sous forme de réflexion -thérapie.

Special Olympics Burkina a commémoré la Journée internationale des personnes handicapées à travers une formation les 8 et 9 décembre 2022 à Ouagadougou au profit d’une trentaine d’encadreurs.

La structure burkinabè, Special Olympics Burkina (SOB), qui en a fait l’inclusion des personnes déficientes intellectuelles dans le sport son cheval de bataille a commémoré la journée internationale des personnes handicapées autrement. En collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elle a organisé les 8 et 9 décembre derniers à Ouagadougou, une formation au profit d’une trentaine de formateurs de cette franche.

Une session, selon le formateur Gilbert Valéa, qui se veut un accompagnement pour les permettre de trouver beaucoup plus d’autonomie et de pouvoir développer progressivement au plan moteur. « Les techniques sont enseignées en fonction de la difficulté de l’enfant. Il y a par exemple le massage sous forme de réflexion -thérapie avec des outils qui a été enseigné aux participants », a-t-il indiqué. Christine Kienou, l’une des participantes a apprécié les modules sur les techniques de respiration et de massage à travers des séances pratiques.

« Avant cette formation, j’appréhendais mais je ne savais pas que ces enfants avaient besoin d’être aimés, pas de façon hypocrite, pour favoriser leur insertion », a-telle reconnu. La directrice exécutive de SOB Annick Pikbougoum a laissé entendre que la présente formation vise à outiller les coaches avec de nouvelles techniques pour stimuler ces motricités. « Ils auront pour mission de transmettre leurs connaissances en techniques de motricité aux parents des 500 enfants qui seront pris en charge du 12 au 18 décembre sur les 7 sites retenus », a-t-elle informé.

Evoquant la situation de la personne handicapée au Burkina, Annick Pikbougoum a avoué que si juridiquement les choses commencent à bouger positivement avec les textes, ce n’est pas le cas malheureusement dans la pratique et spécifiquement pour la personne déficiente intellectuelle. « Ne pouvant pas s’exprimer, il y a beaucoup de choses à faire », regrette-elle.

Yves OUEDRAOGO

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