Blessé en début de saison dernière, Ousséni Bouda a vu son élan stoppé que ce soit en club avec Earthquakes de San José qu’avec les Etalons. Une blessure qui est maintenant derrière lui puisque l’international attaquant burkinabè de 22 ans se prépare à entamer la nouvelle saison avec beaucoup d’ambition.

Ta blessure est maintenant derrière toi ?

Affirmatif, maintenant je suis apte. Je me suis rétabli de ma blessure. Le championnat a pris fin depuis octobre. Je me prépare pour notre présaison qui commence en début janvier. Je suis de retour.

Tu es donc en pleine forme pour l’aborder ?

Oui, c’était une blessure qui avait juste besoin de temps pour guérir. Je m’entraine correctement maintenant et tout se passe bien. J’ai hâte d’entamer la nouvelle saison.

Avec cette blessure, peut-on dire que ta saison passée a été un gâchis ?

Pas du tout. Même si j’ai manqué pas mal de matchs, je reconnais avoir beaucoup appris la saison dernière. Malheureusement, je me suis blessé mais c’est le foot. Ça peut arriver à tout moment. Il faut être fort mentalement et continuer à travailler pour s’améliorer. Il y a tout de même un bilan soit-il petit de ta précédente saison.

Que peut-on en retenir ?

Etant à ma première saison professionnelle, je me suis bien adapté avec l’équipe et avec mes coéquipiers. J’ai fait de bonnes performances en début de saison. J’ai aussi eu ma première convocation en équipe nationale cette saison. L’on voit que tu n’étais pas un titulaire indiscutable dans ton club.

Qu’est ce qui t’empêchait de l’être ?

Je n’aime pas les excuses. Sauf dans certains cas particuliers, aucun coach ne va mettre un joueur qui va lui faire gagner le match sur banc de touche. On va commencer la saison avec un nouveau coach, le troisième cette année. Une nouvelle opportunité de me battre pour une place de titulaire dans l’équipe.

Que promets-tu à tes fans pour la saison à venir ?

La vie de professionnel s’apprend. L’expérience et le travail amplifient le talent. Je promets à mes fans, un Bouda plus mature que la saison dernière, parce que c’est ma deuxième saison maintenant. Et puis, comme toujours, je reste déterminé pour atteindre mes objectifs.

Quelle appréciation fais-tu du niveau du championnat américain ?

C’est difficile pour les fans au Burkina de suivre le championnat américain à cause du décalage horaire. Il est difficile souvent pour eux de juger le championnat américain. Moi qui y suis, pense que c’est un bon championnat très prometteur.

Ce championnat est-il un tremplin pour toi ?

La MLS est le championnat qui grandit le plus rapidement au monde. Vu que j’ai aussi fait mes études ici, il y’a une bonne opportunité pour moi de me faire de grandes choses dans le foot et en dehors. Mais, mon objectif est de jouer dans l’un des cinq plus grands championnats du monde et disputer la Ligue des champions.

Quel championnat vises-tu exactement ?

La premier League est le meilleur championnat du monde. C’est le top des tops. Ton élan a été estompé avec les Etalons alors que tu avais fait une bonne intégration dans cette équipe.

Les Etalons t-ont-ils manqué ?

Bien sûr, car, ma première convocation a été une réussite. J’espère apporter plus à l’équipe dans les prochains matchs. J’ai créé de bonnes relations avec les joueurs en sélection et j’ai hâte de retourner bientôt. J’ai aussi grandi avec Adamo Nagalo et Adama Fofana à l’académie Right To Dream au Ghana. J’espère que nous allons nous retrouver bientôt en sélection.

Comment as-tu trouvé les dernières prestations de cette formation des Etalons ?

J’ai suivi les trois victoires contre la RD Congo, les Comores et la Côte d’Ivoire. Félicitations aux joueurs et au staff technique. J’espère qu’on va continuer à construire sur ces victoires.

Penses-tu pouvoir te frayer une place dans cette équipe ?

La place en sélection se mérite et avec le travail et ma détermination j’y arriverai. Je tiens à travers vos colonnes remercier le peuple burkinabè pour leurs soutiens avant et pendant ma blessure. J’espère retrouver la sélection bientôt, et j’espère jouer au Stade du 4-Août bientôt devant lui.

Entretien réalisé par Yves OUEDRAOGO

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