Qu’est ce qui a motivé la naissance de votre Amicale ?

Dans un premier temps, c’est un peu à l’image des autres structures de football comme, par exemple, celles des anciens joueurs et des anciens entraineurs. Il ne manquait qu’une association des anciens arbitres. Quoi qu’on dise, nous avons aussi été des anciennes gloires du Burkina. Nous avons beaucoup représenté le pays, ailleurs. Nous nous considérons aussi comme des Etalons. L’un dans l’autre, cela nous a motivé à porter sur les fonts baptismaux l’Amicale des anciens arbitres dont je suis le président.

Comment est organisée votre amicale ?

Présentement, nous sommes un regroupement de 72 membres avec un bureau composé de 11 personnes. Nous avons essayé de ratisser large avec des membres issus de différentes localités du pays comme Bobo-Dioulasso, Ouahigouya, Dédougou etc.

D’aucuns disent que c’est la crise au sein de l’arbitrage burkinabè qui a suscité la création de votre amicale ?

Pas du tout ! La crise n’y est pour rien. Notre regroupement est un cadre d’échanges entre les anciens. Nous allons promouvoir la paix et la solidarité entre les anciens arbitres mais aussi dans l’arbitrage burkinabè. D’ailleurs, notre objectif est de promouvoir la paix, la cohésion sociale entre les anciens arbitres et même ceux en activité.

Encourager les jeunes à s’intéresser à l’arbitrage fait-il parti de vos objectifs ?

Le recrutement des jeunes arbitres est l’apanage de la commission centrale des arbitres qui est une commission technique de la Fédération burkinabè de football, avec pour membres aussi des anciens arbitres. C’est cette commission technique qui est chargée de recruter les jeunes. Au niveau de l’Amicale, nous ne pouvons qu’apporter au développement de l’arbitrage par nos idées. Car, comme nous avons été dans le milieu, nous avons quand même des potentialités.

Quelles sont vos relations avec la Commission centrale des arbitres ?

Nous allons avoir de très bonnes relations. Eux, sont techniques. Ils ont été nommés par la faitière du football burkinabè. Nous avons à notre sein aussi des membres qui sont vraiment bien outillés que la Fédération peut faire appel à tout moment. Nous allons toujours continuer à apporter notre contribution pour le développement de l’arbitrage.

Aviez-vous déjà rencontré la commission centrale des arbitres ?

Pour le moment, nous ne nous sommes pas encore rencontrés. Mais, les jours à venir, nous allons le faire. Nous allons la présenter notre regroupement et nos objectifs. Il n’y a pas d’amalgame.

Certains membres de la commission centrale des arbitres auraient rendu le tablier pour vous rejoindre ?

Non, il n’y a pas eu du tout de cela. Ce n’est pas vrai.

Quelle est la différence entre l’Union nationale des arbitres de football et vous ?

La différence est que l’Union nationale des arbitres de football regroupe des arbitres en activité et ceux qui ne le sont plus. Alors que chez nous, ce sont uniquement les anciens arbitres. Nous allons collaborer. Nous sommes obligés de le faire. Nous allons faire l’approche et s’enquérir des difficultés et voir comment les assainir. L’un de nos objectifs est d’aplanir les divergences qui sont dans tout le sport en général. Il y a toujours de petites bisbilles entre les uns et les autres. Nous allons travailler à rendre le climat serein pour que les gens puissent évoluer dans la tranquillité. Je voulais profiter de l’occasion pour lancer un appel à l’endroit de tous les anciens arbitres. Je les demande de rejoindre l’Amicale qu’ensemble la main dans la main, nous puissions appuyer la Commission centrale des arbitres et apporter véritablement notre contribution au développement de l’arbitrage burkinabè.

Entretien réalisé par Yves OUEDRAOGO

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