Une démonstration du handikaraté.

A la faveur de la IIIe édition de la journée des arts martiaux, le 5 mars dernier à Ouagadougou, Benkadi club en karaté et la ville de Bobo-Dioulasso en judo sont sacrées vainqueurs de la coupe de l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso.

Après deux ans d’interruption pour fait de COVID-19, il s’est tenu, le 5 mars dernier à Ouagadougou, la IIIe édition de la journée des arts martiaux. Dotée de la coupe de l’ambassadeur du Japon, Benkadi club en karaté et la ville de Bobo-Dioulasso en judo ont été sacrées vainqueurs. En judo, les amoureux de la discipline ont assisté à 5 finales qui ont tenu toute leur promesse. Dans la catégorie des moins de 60 kg, Fabrice Sanou de Bobo-Dioulasso décroche la médaille d’or devant Ibrahim Bamogo par Ippon.

Chez les moins de 57 kg dames, Yasmine Paré monte sur la plus haute marche du podium. Chez les moins de 66 kg, Akim Diallo de Bobo-Dioulasso est vainqueur devant Rachid Ilboudo de l’AS Douanes. Chez les moins de 78 kg dames, la ville de Sya est encore à l’arrivée avec Nelly Sawadogo. Enfin, chez les moins de 100 kg, Théodore Palenfo de l’Union sportive des forces armées (USFA) décroche l’or devant Jocelyn Ouédraogo. En karaté, Allan Sanou de Benkadi club décroche l’or en kata sénior garçon.

En kata individuel fille, Mouniratou Kondiliguissongo de Renaissance club est sortie vainqueur. En kata équipe (junior- senior) garçon, Benkadi club remporte l’or devant Renaissance club. En kumité individuel junior fille, Kenza Ouédraogo de Benkadi club est sacrée vainqueur. En kumité individuel cadet garçon, Fadel Nacro de Renaissance club est monté sur la plus haute marche du podium. Enfin, Daouda Kader Traoré de Benkadi club est vainqueur en kumité individuel senior garçon.

Au sortir de cette IIIe édition, l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Kato Masaaki, a rappelé que cette journée des arts martiaux est le fruit de la collaboration entre trois disciplines, le aïkido, le judo et le karaté. « C’est une journée qui entend faire la promotion de la culture du Budo ou de la voie du Samouraï. La journée des arts martiaux a pour but de vous donner un cadre de compétition et d’apprentissage.

Dans ce sens, il n’y a ni gagnant ni perdant », a-t-il laissé entendre. Avant de rassurer : « Le Japon est prêt à apporter sa modeste contribution au développement des arts martiaux au Burkina Faso, et du développement du sport burkinabè en général ». Organisé en association, l’aïkido a été présenté au public ainsi que le handikaraté.

Ollo Aimé Césaire HIEN

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