Sociétaire du Boxing club de Koudougou, Cheik Abdoul Rahim Zongo est un grand espoir du noble art burkinabè. A seulement 19 ans, celui qui combat dans la catégorie des supers légers est bon avec les gants et a la tête bien pleine. Ingénieur des travaux informatiques, il a pris goût avec cette discipline rien qu’en 2013. Interview express.

Pourquoi la boxe et non le football comme les jeunes de ton âge ?

La boxe est ma passion. Le football n’est pas mal, mais, j’ai préféré la boxe, car, de par mon courage et ma détermination, je me vois plus progresser dans cette discipline. Je combinais ces deux sports avec mes études et un moment est venu pour que je fasse le choix et pouvoir avancer. Donc, le choix a été vite fait. A la boxe, je me sens responsable de mes résultats. C’est un sport dans lequel pendant le combat, tu es le défenseur, le meneur de jeu, l’attaquant et le gardien de but. Il n’y a pas question d’accuser X ou Y.

Quels sont tes objectifs ?

Mon premier objectif est d’offrir au Burkina Faso une médaille d’or continentale au championnat d’Afrique et avoir la chance de rentrer dans une préparation pour les Jeux Olympique Paris 2024. Je veux faire valoir le nom du pays des Hommes intègres sur la chaine mondiale en envoyant une médaille d’or olympique au Burkina. Et par la suite, faire une belle carrière de boxe professionnelle que nous avons commencée à construire doucement et avec précision.

Qui est ton idole dans la boxe ?

Mon idole est bel et bien Issouf Kinda, le champion du monde burkinabé qui vit aux Etats-Unis à New York city. C’est mon idole, car, je puise mon inspiration en lui. Je suis réaliste tout simplement. Aussi, si lui qui vient du Burkina avec les réalités que nous connaissons a pu faire de tels résultats, moi avec une volonté et de l’accompagnement je pourrais faire autant et même plus. Il nous a déjà tracé le chemin et nous a aguerri de courage.

As-tu autre passion que la boxe ?

Outre la boxe, j’ai aimé le football. Mais aujourd’hui, j’ai épousé mon ordinateur depuis 4 ans. Ma passion se résume un peu aux gants de boxe et l’ordinateur.

Quelle appréciation fais-tu du niveau de la boxe burkinabè ?

Je pense que le niveau de la boxe burkinabè connait une montée dans ces dernières années. Sur le plan amateur nous avons connu de belles prestations de boxeurs dans les championnats nationaux. J’étais même champion national des super légers de la dernière édition. Aussi, sur le plan international, le Burkina a eu l’honneur d’avoir une médaille à chaque sortie en compétition au cours des deux dernières années. En plus de cela, nous observons de belles victoires en professionnel de la jeunesse montante dans les galas ici au Burkina, comme dans les sorties qui se sont faites cette année au Ghana.

Propos recueillis par Yves OUEDRAOGO

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