La structure dirigée par André Nahikiga fonctionne sur la base des cotisations de ses membres.

Le Burkina Faso participera, du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire, à la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). A 6 mois de cette grande messe du football africain, l’Union des supporters des Etalons (UNSE) section Côte d’Ivoire affûte déjà ses armes pour permettre aux Etalons de disputer la compétition « comme s’ils étaient à domicile ».

Du 13 janvier au 11 février 2024, le Burkina Faso sera au rendez de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). La Côte d’Ivoire, pays hôte de cette biennale du football africain, regorge plusieurs communautés étrangères vivants sur son sol. Estimée à plus de 2 millions de ressortissants, le Burkina Faso a la plus grande communauté étrangère dans ce pays.

Avec un tel nombre, les Etalons se doivent de disputer la CAN comme s’ils étaient à domicile selon le président de l’Union des supporters des Etalons (UNSE), André Nahikiga. Pour cela, à 6 mois déjà de cette grande messe du football africain, elle affûte ses armes. L’UNSE Côte d’Ivoire dispose actuellement d’une troupe d’animation de 150 personnes.

Un nombre insuffisant pour l’atteinte des objectifs que s’est fixée la structure selon André Nahikiga. « Une participation des Etalons à une CAN en Côte d’Ivoire, on ne pouvait pas rêver mieux. Pour cela, nous allons sillonner toute la Côte d’Ivoire afin de toucher tous nos compatriotes. Les Etalons doivent disputer cette CAN comme si c’était au Burkina Faso », a-t-il informé.

Mais en attendant, des séances de répétitions de la troupe d’animation bat son plein. « La troupe d’animation a déjà commencé ses séances de répétitions. Elle se retrouve trois fois dans la semaine dans un local loué à Abidjan. Il ne sert à rien d’attendre la veille pour commencer la préparation », a avoué le président de l’UNSE section Côte d’Ivoire.

Prêts et disponible pour les Etalons

La troupe d’animation de l’UNSE section Côte d’Ivoire se retrouve 3 fois
dans la semaine pour des séances de répétitions.

Avant cette biennale du football africain, cette organisation a fait ses preuves à chaque fois que les Etalons étaient en compétition en Côte d’Ivoire. La dernière en date est la 2e édition de la coupe UFOA-B U20 garçons qui s’est déroulée du 7 au 20 juillet dernier à Abidjan. « Nous n’étions pas informés de cette compétition. C’est juste la veille que j’ai été touché par le consul honoraire du Burkina Faso en Côte d’Ivoire.

Mais très vite, j’ai touché le responsable à l’animation qui à son tour a réussi à un temps record à réunir ses hommes pour être présent dans les gradins à chaque fois que l’équipe burkinabè jouait. Nous sommes toujours prêts et disponibles pour les Etalons », a-t-il laissé entendre. Avant d’ajouter que : « cette compétition est juste un avant-goût de la CAN ».

L’UNSE section Côte d’Ivoire est une organisation basée sur des cotisations de ses membres. « Quand nous nous déplaçons à Ouagadougou pour soutenir les Etalons au stade du 4-Août, ils sont nombreux ceux qui pensent que nous avons de l’argent ou nous sommes financés. Et pourtant non.

C’est juste une question d’organisation. Ils nous arrivent de venir parfois avec 3 voire 4 cars grâce aux cotisations des membres à l’exception des animateurs et animatrices. Mais, il faut noter qu’il arrive des fois que la Fédération burkinabè de football ou le ministère en charge des sports nous tendent des enveloppes une fois à Ouagadougou pour nous soutenir », a souligné André Nahikiga.

L’UNSE section Côte d’Ivoire est en collaboration avec la structure mère au Burkina Faso. « Depuis 1996, nous avons toujours travaillé avec la structure mère au Burkina Faso. De feu Noufou Ouédraogo en passant par Georges Marshall, Jacob Barry ou encore Ablassé Yaméogo, nous avons toujours eu de bonnes collaborations.

Nous avons toujours eu le même objectif à savoir pousser les Etalons pour des victoires », a rappelé André Nahikiga. Avant de conclure que : « le président actuel de l’UNSE nous a fait la promesse de venir nous rencontrer. Nous l’attendons parce c’est maintenant que le travail doit commencer ».

Ollo Aimé Césaire HIEN

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