Le match Mali # Burkina a très mal commencé pour les Etalons qui encaissent d’entrée de jeu un but. Encore sur une erreur d’inattention qui est le péché mignon de
l’équipe nationale du Burkina. Un auto goal d’Edmond Tapsoba a glacé tout le
stade Amadou Gon Coulibaly de Korogho. Les Aigles ont ensuite imposé leur rythme à ce match avec un milieu de terrain très solide et un chef d’orchestre nommé Mohamed Camara.
Techniquement, c’était un autre niveau. N’eut été les arrêts et les sauvetages de
Hervé Koffi, le Burkina serait mené par plus d’un but d’écart avant la pause, tellement la domination malienne était outrageuse. La mi-temps viendra donner du répit à notre onze national.
La seconde période fût un bis repetita, un copié collé de l’entame de la
première période. Les Etalons étaienttoujours dans les vestiaires et ont oublié de démarrer leur match. Un mauvais alignement de la défense à 3 (changement tactique) va permettre au Mali d’aggraver le score. A 2 buts à 0, les carottes étaient cuites. Néanmoins, les Etalons, grâce au nouveau schéma de jeu, allaient multiplier les montées dans le couloir droit avec la grosse activité d’Issa Kaboré, encore lui.
Il est incontestablement l’homme fort de cette équipe des Etalons. Sur une action bien menée par le joueur cité plus haut, les Etalons vont bénéficier d’un penalty après consultation de la VAR. Réduction du score côté Burkina avec Bertrand Traoré et le match change de rythme. Les deux équipes vont alors se rendre coup sur coup, mais les Aigles avaient leur proie et ils n’étaient pas prêts de la lâcher.
Ces deux défaites successives du Burkina, mettent en lumière la phase décroissante de l’équipe en termes de performance et la question que l’on peut se poser c’est l’impact du coach Velud sur l’équipe des Etalons depuis qu’il est le patron. Une équipe sans âme. Une équipe sans notre ADN. Oui, le Mali était légèrement au-dessus sur certains
compartiments du jeu, mais il y avait de la place pour chercher une qualification. Hélas !
Propos recueillis par Yves OUEDRAOGO