Dans un tour cycliste comme celui du Faso, il est très important de vite saisir les opportunités. Et c’est que j’ai fait depuis la 1re étape. Maintenant, il ne me reste qu’à contrôle les étapes à venir. J’ai deux compatriotes qui me suivent. Le véritable adversaire est le burkinabè, Bamassi Soulama. Il est 2mn 9s. C’est lui le véritable danger même si nous savons qu’il n’est pas le seul. Les coureurs burkinabè savent très bien attaquer. Ils sont très jeunes et ont un avantage sur nous. Ils connaissent bien le terrain et sont très endurants. Il faut noter aussi qu’il fait extrêmes chaud. Malgré cette canicule, ça roule très vite avec des concurrents qu’il ne faut pas négliger. Les Belges et depuis la 3e étape les russes, il faudra faire beaucoup attention tout en courant en équipe. Avec les vitesses moyennes qui ne font que grimper au fil des étapes, le Tour du Faso a un très bon niveau. Donc pour conserver ce maillot jaune, ça ne sera pas simple. Mais nous avons les moyens d’être sacré à l’arrivée de la 10e étape.
Propos recueillis par Ollo Aimé Césaire HIEN