Tanghin-Dassouri : la ministre Nandy Somé encourage les transformatrices de maïs

La ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale du Genre et de la Famille, Nandy Somé, a, dans le cadre des journées nationales patriotiques, visité les installations de la coopérative de femmes transformatrices de produits locaux, le vendredi 5 avril 2024 à Tanghin-Dassouri, à la sortie Ouest de Ouagadougou.

Le gouvernement poursuit sa proximité avec les structures promotrices de la transformation locale des produits agricoles. Le vendredi 5 avril 2024, la ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, Nandy Somé, a, dans le cadre des journées nationales patriotiques et de participation citoyenne, effectué le déplacement dans les locaux de la Société coopérative des transformatrices de maïs du Centre (SCOOP-CA-TMC), située à Tanghin-Dassouri, afin de toucher du doigt les réalités de ce site. Pour Mme la ministre, la coopérative fait un bon travail. Et, conformément à la vision du gouvernement de Transition, la production agricole et la transformation agroalimentaire doivent être soutenues afin de placer le pays sur le chemin de l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle. Elle a encouragé la coopérative ainsi que l’ensemble des femmes qui y travaillent. « Merci et bon courage à vous pour l’ensemble de ces efforts déployés pour mettre à la disposition de nos populations, des produits transformés qualitativement et bien conditionnés.

La souveraineté dont aspire profondément notre pays commence d’abord par une population bien nourrie et en bonne santé. Des initiatives telles que ce que nous avons vues, sont encouragées et inscrites en bonne place dans le programme de gouvernance du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré », a indiqué Mme le ministre à ses partenaires. Pour la présidente de la SCOOP-CA-TMC, Wendlasida Florence Kaboré, son unité de transformation de maïs tourne à plein régime et transforme par jour, 10 à 11 tonnes de maïs grâce à des équipements de fabrication locale mais de qualité. Des fours, de séchoirs, des fourneaux sont, entre autres, matériels utilisés par ces dames. Du couscous, des grumeaux de bouillie et de dèguè, la farine potassée pour les diabétiques, la farine enrichie à base de maïs jaune, blanc, petit mil, du soumbala, la poudre de piment sont, entre autres, des produits bien conditionnés et vendus par la coopérative.

Transformer tous les produits agricoles du terroir

Et la promotrice Kaboré, par ailleurs directrice générale de la filière « Faso Attiéké », de préciser que les membres de la coopérative sont déterminés à poursuivre la transformation de tous les produits agricoles issus du terroir, afin de mettre sur le marché de consommation des « denrées de qualité, hygiéniques et nutritives ». Parlant de la visite du gouvernement, Mme Kaboré a salué, le regard porté par l’exécutif sur les activités de sa structure. Elle a exprimé son satisfecit et a salué l’accompagnement de la ministre Nandy Somé. Mais la patronne de la SCOOP-CA-TMC entend augmenter la cadence de transformation des produits de la filière maïs et souhaite dans sa principale doléance être soutenue dans l’écoulement de ses produits. « Nous allons mettre nos efforts ensemble pour conquérir le marché. Nous espérons bien pouvoir décrocher les marchés de la SONAGESS notamment, le Programme alimentaire mondial, de Catholic relief service, des structures qui sont intéressées par des produits à base de maïs et même ceux importés pour les remplacer avec nos produits », a souhaité Mme Kabré. Et de signifier que la méthode principale de commercialisation de sa coopérative se fait via les réseaux sociaux. Mais l’autonomisation de la femme demande beaucoup de moyens et la coopérative plaide pour plus d’infrastructures, d’équipements afin de donner la chance aux femmes employées sur le site pour relever leur niveau d’apprentissage. « Nous avons besoin d’infrastructures de formation et d’éducation en vue de permettre aux femmes du site de pouvoir apprendre à lire et à écrire pendant les jours de repos. Egalement du matériel numérique (ordinateurs) pour soutenir le volet administratif », a-t-elle fait savoir.

Wanlé Gérard COULIBALY

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