L’entraineur des Fennecs d’Algérie, Djamel Belmadi, ne décolère toujours pas contre l’arbitre Bakary Gassama après l’élimination de son pays du mondial 2022 face au Cameroun. Dans un entretien à la chaîne TV de la Fédération algérienne (FAF TV), il a voulu que monsieur Gassama paie pour son arbitrage avant de quitter l’Algérie.
« On ne laissera plus jamais un arbitre venir mettre à mal un pays. Je suis obligé de dire que je n’ai pas du tout aimé le lendemain voir cet arbitre confortablement installé à l’aéroport d’Alger dans les salons, boire un café et un mille-feuille. J’ai vidé mon sac contre cet arbitre, je l’ai croisé en Turquie je lui ai dit la même chose, qui il était », a-t-il déclaré.
Indignée par les propos de Djamel Belmadi, la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) a, dans un communiqué, annoncé sa décision de saisir la Commission d’éthique de la FIFA pour des « allégations diffamatoires instillées de manière allusive et formulées de façon répétitive par les dirigeants algériens de football » et « une agression verbale subie par des responsables camerounais le 1er avril dernier en marge du tirage au sort du Mondial 2022 à Doha ».
En France, l’ancien arbitre international Tony Chapron a été aussi outré par les propos du sélectionneur algérien à l’encontre de l’arbitrage.
« C’est une insulte mais c’est du délire surtout. C’est gravissime ce qu’il dit. Il devrait être suspendu pour un moment car c’est clairement un appel à la violence. Vous vous rendez compte du délire de ses propos ? (…) Il ne se rend pas compte que ce sont les Algériens qui ont raté le match. Je suis scandalisé par de tels propos parce que si un jour, un arbitre se fait agresser en Algérie, on verra où sont les racines », a-t-il déclaré sur le plateau du Late Football Club, diffusé sur Canal+.
AK
(Source : AA et onzemondial)