Dans le cadre de la tenue du 22e congrès sur l’eau et l’assainissement en Afrique, qui se tient du 16 au 20 février 2025 à Kampala en Ouganda, l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA), a tenu, samedi 15 février 2025, une assemblée générale. Cette rencontre a vu l’élection d’un nouveau président au nom de Blaise Moussa, le directeur général de la CAMWATER au Cameroun.
Désormais c’est Blaise Moussa, le directeur général de la CAMWATER (la société nationale de l’eau du Cameroun) qui préside l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA). C’est au cours de leur assemblée générale, tenue ce 15 février 2025 à Kampala en Ouganda qu’il a été élu.
« C’est un plaisir pour moi de pouvoir prendre en charge la destinée de cette association. Ainsi, au cours de mon mandat, je vais travailler à créer de la valeur ajoutée, faire en sorte qu’il y ait un relèvement de l’association dans la perspective de mieux satisfaire ses objectifs, les attentes des membres et atteindre la cible principale à savoir l’eau pour la population », a-t-il indiqué.
Selon lui, l’eau est un bien social, économique et financier. Ce qui est attendu de lui, est d’avoir de l’eau à la disposition des populations. « Il faut mettre des politiques qui vont servir de parapluie pour tout le monde car le problème de l’accès à la ressource ne se présente pas de la même manière dans les pays. Il s’agit donc de voir si certaines couches peuvent payer et si d’autres sont toujours en situation de fragilité, il faudrait que l’eau soit la base de la solidarité entre les populations », a soutenu le nouveau président de l’AAEA. Pour le président, l’association doit être l’unification, le facilitateur, l’incubateur et l’ami de tous ceux qui aiment ce secteur de l’eau et de l’assainissement.
Au cours de cette assemblée générale, le directeur exécutif de l’AAEA, François Olivier Gosso a fait le bilan des activités de 2023 à juin 2024. Il est ressorti de son bilan que trois nouveaux partenariats ont été conclus, 114 nouveaux membres ont adhéré à la structure et une prolongation de neuf du projet AfriCap 2 a été faite.
« Cependant malgré la réduction des tarifs, on a constaté la baisse du taux de recouvrement des cotisations de 37%. Mais avec la nouvelle gouvernance, nous allons mettre en place un nouveau plan stratégique qui va mettre en œuvre beaucoup d’activités génératrices de revenus », a expliqué le directeur exécutif. Et de poursuivre que l’AAEA c’est 45 ans d’existence avec 43 pays africains. A l’entendre, il est temps pour la structure d’aller vers l’institutionnel car elle a longtemps fonctionné avec les opérateurs. A cette assemblée, il a été décidé de la tenue du 23e congrès à Yaoundé au Cameroun du 9 au 13 février 2026.
Fleur BIRBA (depuis Kampala en Ouganda)
