L’agence de Banfora de la Banque agricole du Faso (BADF), a officiellement ouvert ses portes le vendredi 3 décembre 2021. Située au cœur de la ville, elle se donne pour ambition d’être une banque de référence et de proximité.
La Banque agricole du Faso (BADF) se veut être une clé pour faciliter l’accès des acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique au financement. Pour se rapprocher davantage de ces acteurs, elle a officiellement ouvert les portes de son agence de Banfora, le vendredi 3 décembre 2021.
Selon son Directeur général (DG), Daouda Simboro, la BADF est une Banque avec pour cœur de métier le financement de l’agriculture mais aussi une banque moderne finançant toute activité concourant à l’essor de l’économie burkinabé. A l’entendre, c’est une fierté que cette banque soit le fruit de l’expertise nationale avec des capitaux exclusivement burkinabé. En effet, la BADF se positionne en tant qu’une banque proche de ses clients, accessible à tous, avec comme objectif majeure, la satisfaction de leurs besoins, foi de M. Simboro.
« La BADF s’est résolument tournée vers l’extension de son réseau en ouvrant, presqu’au pas de course, en l’espace de deux ans, cinq agences dont deux à Ouagadougou et une dans chacune des villes de Bobo-Dioulasso, Dédougou et Houndé », a-t-il déclaré. Pour le président de la délégation consulaire des Cascades, de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Madou Héma, par ailleurs Président directeur général de Borondo SARL, parrain de la cérémonie, la BADF a été créée sur le socle de la demande expresse du monde rural et de la volonté des premières autorités de ce pays.
« L’ouverture d’une agence dans la ville de Banfora ce jour, est à la fois une prouesse et une mesure de la portée économique de la ville, de l’ensemble de la région et de ses environs », a-t-il laissé entendre.
Diébougou, Kaya et Bagré avant 2022
Selon le parrain, si la BADF se contentait seulement du financement des activités de production agro-sylvo-pastorale, faunique et halieutique en écartant les autres secteurs tels que le transport, la transformation, les routes, le commerce, les entreprises et les infrastructures sanitaires, elle aurait fait un travail inachevé.
C’est pourquoi le directeur de cabinet du maire de Banfora, Bakanhaye Héma représentant le maire, a demandé à la Banque agricole du Faso, d’être un « véritable » outil au service du développement local. Selon le secrétaire général de la région des Cascades, Mahamad Michara qui a représenté le gouverneur : « Dans le domaine de l’agriculture, beaucoup de choses sont à revoir, à réhabiliter et à réinventer y compris les modes de financement et d’organisation, d’où la nécessité pour les paysans d’avoir une banque vers laquelle se tourner ».
Il a poursuivi que cette banque est celle qui « parle leur langue, qui comprend leurs contraintes, qui regarde un peu plus loin que leur profil d’emprunteur et qui leur offre des facilités d’accès et diverses prestations de qualité pour de rendements meilleurs ». Dans cette perspective, il a exhorté la BADF à amplifier ses financements et à proposer des produits innovants en faveur d’un monde rural plus dynamique et participatif au développement économique de la région des Cascades en particulier et du Burkina Faso en général.
Pour la Banque agricole du Faso (BADF), la vision est de moderniser l’agriculture de manière accélérée par le financement et la mise à disposition d’intrants au profit des acteurs du monde rural ; donner une valeur ajoutée aux produits agro-sylvo-pastoraux halieutiques et fauniques par le financement de la transformation avant exportation.
En outre, elle ambitionne contribuer de façon significative à réduire le volume des importations de produits manufacturés d’origine agricole, animale, par le financement des industries agro-alimentaires. Au regard de cette « noble vision », le parrain a exhorté ses filleules « à vivement la traduire dans les faits ».
Avant la fin de l’année 2021 a rassuré le DG de la BADF, la Banque ouvrira ses portes aux populations des villes de Diébougou, Kaya et Bagré. Daouda Simboro a signifié que depuis son lancement en mars 2019, son institution a accordé « plusieurs » dizaines de milliards F CFA de crédits à l’économie nationale.
Mamadou YERE