Elections couplées 2020 : Afrique espérance plaide le renforcement du dialogue politique

Le président de l’ONG Afrique espérance, Oyéoussi Charles Balogou (gauche), a souhaité que la classe politique burkinabè puisse consolider le dialogue politique.

Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Me Bénéwendé Sankara, a reçu en audience, le jeudi 3 décembre 2020, à Ouagadougou, le président de l’ONG Afrique espérance, Oyéoussi Charles Balogoun. Celui-ci est allé remettre le rapport d’observation électorale du double scrutin du 22 novembre dernier.

L’ONG Afrique espérance a pris part à l’observation des élections présidentielle et législatives du 22 novembre 2020 au Burkina Faso. Le président de l’ONG et chef de la mission d’observation, Oyéoussi Charles Balogoun, a remis son rapport au premier vice-président de l’Assemblée nationale, Me Bénéwendé Sankara, dans la matinée du jeudi 3 décembre 2020, à Ouagadougou. A l’instar de la plupart des missions d’observation, Afrique espérance a salué le bon déroulement du double scrutin.

« Le peuple burkinabè a fait preuve de patriotisme lors des élections. Je salue toute la classe politique qui a mis en avant l’intérêt supérieur de la nation. Je loue la hauteur d’esprit du chef de l’Etat qui a toujours privilégié le dialogue », a déclaré le président de l’ONG, Oyéoussi Charles Balogoun. A l’entendre, de toutes les élections qui se sont déroulées au cours de l’année 2020 en Afrique, celles du Burkina Faso ont été les « mieux organisées et les plus démocratiques ».

Le rapport de l’ONG Afrique espérance a mentionné comme recommandation principale le renforcement de la communication entre les partis politiques. « Il faut instituer un cadre de concertation pour éviter les écueils à l’issue des élections. Les parties prenantes au processus électoral doivent faire respecter les textes pour préserver la paix », a suggéré M. Balogoun.

Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Me Bénéwendé Sankara, a félicité les responsables d’Afrique espérance pour s’être impliqués dans l’observation des élections. « Nous prenons acte du rapport et de ses recommandations. Nous apprécions, à sa juste valeur, le constat de l’œil extérieur sur le processus électoral qui s’est fondé sur le consensus de la classe politique », a-t-il souligné.

Karim BADOLO

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