Ministère en charge du commerce : prioriser la dynamisation du secteur privé

Le CASEM se veut un cadre d’évaluation des résultats ou des progrès réalisés et d’orientations pour relever les défis futurs.

Le ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises a tenu la première session de son Conseil d’administration du secteur ministériel de 2023, le jeudi 23 mars 2023, à Ouagadougou, sous la présidence du premier responsable dudit département, Serges Gnaniodem Poda.

Dans un contexte national difficile, le ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises veut jouer pleinement sa partition pour la construction d’un secteur privé dynamique, compétitif. Cela passe par une évaluation des actions réalisées au cours de l’année écoulée afin d’en tirer les enseignements nécessaires pour mieux envisager l’avenir.

C’est dans cet objectif que ce département ministériel a tenu la première session de son Conseil d’administration du secteur ministériel de l’année, le jeudi 23 mars 2023, à Ouagadougou. Au cours de cette session, les membres statutaires du CASEM vont examiner et adopter les rapports d’exécution du plan de travail annuel et de la tranche annuelle du plan d’actions prioritaires 2022-2024, le rapport d’évaluation de la performance globale des structures du ministère.

Ils vont également passer en revue les recommandations de la dernière session et formuler de nouvelles résolutions pour l’année en cours. Cadre par excellence d’évaluation des performances, le CASEM constitue un moment fort d’introspection pour chaque acteur sur sa partition et sa responsabilité quant à la production des résultats de développement, a souligné le ministre Poda.

Malgré une année 2022 particulièrement difficile, marquée par l’instabilité sociopolitique, la crise sécuritaire et l’impact de la guerre russo-ukrainienne, il s’est réjoui des efforts accomplis par son département pour que l’économie nationale et le secteur privé burkinabè se portent bien.

80% de taux d’exécution

Le ministre Serge Gnaniodem Poda a invité les acteurs à persévérer dans la résilience afin de relever les défis de développement des sous-secteurs du commerce, etc.

A titre illustratif, en termes de résultats engrangés par son ministère en 2022, Serge Gnaniodem Poda a cité la création de plus de 17 600 nouvelles entreprises, la mise à niveau de 19 entreprises du secteur solaire et 15 entreprises du secteur huilier, l’octroi d’environ un milliard FCFA de crédits aux PME, la création d’un service d’incubateur « Burkina textile » au sein de la Maison de l’entreprise.

A cela s’ajoutent la labélisation du « poulet bicyclette » et l’exploitation des labels Made in Burkina et l’indication géographique chapeau de Saponé, la relecture des textes règlementaires sur le secteur du fer à béton, l’intensification de la lutte contre la fraude, l’octroi d’agréments au code des investissements à 97 unités industrielles.

Sans oublier la tenue d’évènements majeurs comme les Journées de promotion économique à Accra au Ghana, l’organisation du Prix burkinabè de la qualité, les rencontres régionales Etat-secteur privé, la IVe édition de la Semaine de l’industrie burkinabè, la IIIe édition du mois du « consommons local ».

En résumé, le ministère en charge du commerce a enregistré en 2022 un taux d’exécution globale consolidé de ses activés de 80% et une performance globale de 69%. Pour ce qui est des perspectives, la priorité va être accordée à la sécurité, à la dynamisation du secteur privé burkinabè car les activités économiques sont essentielles pour permettre au pays de tenir debout et d’avoir des ressources pour lutter efficacement contre le terrorisme, a conclu le ministre.

Mahamadi SEBOGO

Windmad76@gmail.com

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