Organisation des assises nationales de l’éducation : Le ministre Ouaro sollicite l’accompagnement du Médiateur du Faso

Le Médiateur du Faso, Saran Sérémé/Séré, a reçu en audience, le mardi 20 avril 2021, le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro, en compagnie de ses plus proches collaborateurs. Au cours de cet entretien, il a été question d’échanger avec le Médiateur du Faso afin de bénéficier de ses conseils avisés et de son accompagnement dans le cadre de l’organisation des assises nationales de l’éducation au Burkina Faso. Les échanges ont été fructueux puisque le Médiateur du Faso s’est montré disposé à s’impliquer pour une meilleure réussite de l’évènement.

Concerter pour ratisser large afin de recueillir les contributions et les conseils qui permettent une meilleure réussite des assises nationales de l’Education. Tel est le leitmotiv du ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, en venant rendre visite au Médiateur du Faso, Saran Sérémé/Séré. Le Médiateur du Faso, entouré de ses plus proches collaborateurs, a chaleureusement accueilli l’équipe lors de cette visite de courtoisie. Elle a exprimé sa disponibilité en toute circonstance à évoquer le sujet de l’éducation parce qu’elle constitue la clé de voûte de la valorisation du capital humain et partant, du développement de toute nation. Accorder de l’importance à ce secteur de base, c’est prévoir tous les ingrédients nécessaires à l’édification nationale et surtout à la valorisation de la frange juvénile qui a besoin d’être formée pour être utile à sa nation, a mentionné le Médiateur du Faso.

Elle a salué l’idée de l’organisation des assises nationales en ce sens que cela permettra de mettre en exergue la question de l’éducation qui est émaillée de plusieurs difficultés qui doivent être résolues afin de permettre que ce secteur joue pleinement son rôle dans le processus du développement. L’éducation doit être en adéquation avec les réalités du moment pour être efficiente et permettre l’atteinte des objectifs. Quant au ministre, Stanislas Ouaro, il a remis les termes de référence des assises au Médiateur du Faso en vue de lui fournir toutes les informations relatives à l’organisation de l’évènement. Pour le ministre, le Médiateur du Faso a été l’une des premières structures à répondre favorablement à leur demande d’audience sur les assises nationales.

Cela dénote de l’intérêt qu’elle porte à l’éducation qui est le socle de tout développement, a-t-il laissé entendre. Il a indiqué que depuis les années des indépendances le système éducatif n’a pas fondamentalement connu des reformes conséquentes permettant de l’adapter à l’évolution du temps. « Le Conseil des ministres en sa séance du 31 mars 2021 a autorisé l’organisation des assises nationales de l’éducation avec l’appui des structures en charge de la formation. Les premières assises ont été organisées en 1994 et ont permis d’adopter une loi d’orientation qui a été révisé en 2007. Tout ceci dans le sens de questionner les difficultés et les défis qui se posent dans le secteur de l’éducation afin de proposer des recommandations.

Une vingtaine d’années après, il est bon, au regard des défis sécuritaires, sanitaires, économiques et sociales, que nous puissions organiser conformément aux engagements du président du Faso, les assises nationales de l’éducation. Ces assises doivent être l’affaire de tous parce que le développement est l’affaire de tous. C’est pour cela que nous avons demandé à rencontrer les institutions. La première institution qui a accepté de nous recevoir est le Médiateur du Faso. Nous avons pu obtenir des suggestions pertinentes qui sont issues de nos échanges. Ces suggestions nous permettront d’alimenter nos documents de base.

Le Médiateur du Faso a marqué son intérêt et sa disponibilité à nous accompagner pour la réussite de ces assises et pour obtenir un nouveau pacte pour la qualité de l’éducation », a mentionné le ministre de l’Education. D’où la nécessité d’engager des échanges avec tous les acteurs nationaux pour diagnostiquer les maux qui minent le système éducatif. C’est à ce prix que le maximum de fruit sera tiré de l’éducation. Il s’agira de faire en sorte que l’ensemble des acteurs nationaux soient impliqués dans les débats sur le plan régional et national pour sortir un document sur les états généraux de l’éducation et par la suite mettre en place un bon système de suivi pour la mise en œuvre, a indiqué le ministre. Pour lui, les attentes sont énormes vis-à-vis du Médiateur du Faso parce que son implication active contribuera à une meilleure réussite de ces assises.

« Au regard de l’expérience dont dispose le Médiateur du Faso en matière de médiation à travers le traitement des dossiers, nous demandons son implication dans les débats lors des assises afin de permettre d’atteindre les objectifs escomptés et de faire des recommandations qui vont permettre d’améliorer le système éducatif», a expliqué le ministre Ouaro.

Département communication et information
du Médiateur du Faso

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