Sécurité alimentaire en milieu scolaire : L’initiative présidentielle en phase de mise en œuvre

Selon la présidente du CTC de l’initiative présidentielle, Yvonne Rouamba/Guigma (milieu), l’initiative a suscité une adhésion des acteurs nationaux et internationaux.

Le cadre technique de concertation de l’initiative présidentielle : « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour » a tenu, le jeudi 6 août 2020 à Ouagadougou, sa première session ordinaire.

L’initiative présidentielle : « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour ,» est en phase d’opérationnalisation. En effet, au cours de la première session de son Cadre technique de concertation (CTC), tenue le jeudi 6 août 2020, les participants se sont approprié la stratégie de mise en œuvre, ont proposé une feuille de route, et défini les rôles et les responsabilités des acteurs dans la conduite des actions.
Conçu en 2018, cet engagement du chef de l’Etat, selon la présidente du CTC, Yvonne Rouamba/Guigma, par ailleurs secrétaire générale de la Primature, vise la promotion de l’entreprise rurale, le développement de l’entreprise de proximité et la dynamisation agroalimentaire avec pour impact final, la sécurité alimentaire dans le pays.

Ainsi, a-t-elle poursuivi, à travers cette vision qui est l’accroissement de la production et la promotion des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques, l’alimentation scolaire apparait comme un levier pour booster les économies locales.
Elle a rappelé que l’avenir du Burkina Faso repose sur la jeunesse de la population qui représente au moins 48% ayant moins de 15 ans. C’est pourquoi, a-t-elle indiqué, des actions fortes ont été développées telle l’alimentation scolaire.

Aujourd’hui, foi de la présidente du CTC, elle est perçue comme un des filets de protection sociale pour les enfants et pour leurs familles.
Elle a confié que cette volonté du président du Faso en faveur de la nutrition et de la sécurité alimentaire des enfants a suscité une adhésion des acteurs locaux et internationaux.

Et ces acteurs, a précisé le directeur du Bureau de suivi du programme présidentiel (BSPP), Dr Mathias Somé se subdivisent en trois catégories. Il s’agit de ceux qui contribuent à la disponibilisation des denrées alimentaires, ceux qui interviennent dans la transformation pour que ces produits soient acceptables et enfin ceux qui s’assurent de l’accessibilité des produits à ses utilisateurs. Dans cette dernière catégorie, il y a les communes qui gèrent les cantines scolaires et qui bénéficient d’un accompagnement du ministère en charge de l’éducation nationale. En tout, conclu Dr Somé, l’objectif est d’augmenter les revenus au sein des ménages.

Adama SEDGO

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