
aLa commune de Béguédo a organisé, le samedi 28 décembre 2019, la première édition de la journée de la diaspora.
Initiée par la commune de Béguédo, la première édition de la Journée dédiée à la diaspora, tenue, le 28 décembre 2019, a pour objectif, selon ses initiateurs, de permettre à la forte communauté «italienne» de la diaspora de regarder dans la même direction avec leurs parents restés au «village» pour le développement de la commune.
L’importance de l’émigration dans le développement local, les opportunités d’investissement de la diaspora au Burkina Faso et le rapport entre collectivités territoriales et émigrés ont constitué les modules de formation et de communication lors de cette première édition de la journée de la diaspora de Béguédo.
Le maire, Nourou Bara, a précisé qu’il recherche la synergie d’actions des fils et des filles de la diaspora dans l’unité et la cohésion sociale pour accompagner le développement de la commune. D’où le choix du thème : « L’union des filles et fils de Béguédo pour que dans l’adversité, dans la tolérance et le pardon, nous puissions construire notre bien commun, qu’est Béguédo».
Accompagner la diaspora

Le parrain, Boukari Khalil Bara, Secrétaire permanent (SP) du 11-Décembre, a apprécié la tenue de cette journée qui consacre pour lui, « le regroupement de la diaspora de Béguédo pour discuter avec leur maire de leurs problèmes ». Il s’est, en outre, engagé à accompagner toute initiative susceptible d’apporter un plus au développement de la commune.
Le représentant du ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, l’ambassadeur Michel Sawadogo, patron de la journée, a rassuré que son département accompagnera la diaspora dans sa mission de développement et à trouver des accords bilatéraux « partout » pour permettre aux personnes retraitées de jouir de leurs droits à la retraite. Le président de l’Association des ressortissants de Béguédo en Italie (ARBI), Abdoul Salam Bara, a indiqué que la communauté de Béguédo vivant en Italie est bien accueillie et bien intégrée.
« Les Italiens ne nous voyaient pas comme une menace dans leur pays. Au moment où nous arrivions en Italie, l’immigration n’était pas comme ce que nous vivons en ce moment », a-t-il ajouté. Et de poursuivre qu’une coordination est chargée de faire véhiculer les informations auprès des communautés là où elles vivent, d’aider tous ceux qui ne connaissent pas les lois en matière d’immigration, qui ne comprennent pas les langues italiennes afin qu’ils puissent s’intégrer le plus tôt possible. Neuf sous-sections sont à cet effet installées dans les différentes villes de l’Italie où vivent des ressortissants de Béguédo, a précisé M. Bara.
Bougnan NAON