Le groupe Kastor SA en partenariat avec la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) et le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB) a organisé la cérémonie de pose de la première pierre du projet « Complexe immobilier-Burkindi business center », mardi 29 octobre 2024, à Ouagadougou.
Le complexe immobilier Burkindi business center est un projet d’une ampleur « inédite » dans la sous-région qui a été conçu pour répondre à une problématique cruciale de l’Etat. Il s’agit de désengorger les dépenses colossales de l’Etat à travers les locations des bâtiments administratifs. C’est en cela que, le Groupe Kastor SA en partenariat avec la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) et le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB) a eu l’idée de créer le Complexe immobilier.
La cérémonie de pose de sa 1e pierre a été présidée par le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé, mardi 29 octobre 2024, à Ouagadougou. Situé sur deux sites adjacents couvrants 4,6 hectares (ha) à proximité de Ouaga 2000, le projet sera composé d’infrastructures modernes et multifonctionnelles reparties sur plusieurs éléments.
Entre autres, 15 immeubles R+15 de grande hauteur, un centre commercial de 3 niveaux offrant une gamme variée de services commerciaux, une tour burkindi de 35 étages qui servira de centre stratégique pour les affaires. A cela s’ajoute 2000 bureaux modulables pour répondre aux besoins des entreprises et des administrations et 700 appartements résidentiels qui seront commercialisés d’un commun accord par la SONATUR et le Groupe kastor Africa.
Aussi, le projet sera caractérisé à travers l’équipement de 4 parkings publics de 3 000 places, d’un centre de santé, d’une pouponnière, des espaces de jeux, des salles de restauration et de sport. Le manager général du Groupe kastor Africa, Joseph Zagré, a confié que le projet est une initiative du Groupe Kastor depuis 2016, mais était en manque de terrain. Il a signifié que c’est à travers la vision audacieuse du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré que le Groupe a pu acquérir le terrain.
Un projet de 320 milliards F CFA
Il a indiqué que l’objectif du projet est de réduire les dépenses de l’Etat, de positionner Ouagadougou comme un pôle d’affaires régional, de promouvoir un environnement moderne et compétitif et d’attirer des investisseurs. M. Zagré a révélé que le coût du projet est estimé à 320 milliards FCFA avec une durée d’exécution de 4 ans hors saisons pluvieuses. « Dans 24 mois, quelques bâtiments verront le jour », a-t-il assuré.
Il a précisé que le projet intègrera les dernières avancées technologiques en matière de construction intelligente d’efficacité énergétique et de sécurité, tout en évoquant la disponibilité d’une mini-centrale pour l’alimentation du Complexe. Il a remercié les partenaires qui croient à la réalisation du projet et renouvelé sa reconnaissance aux autorités burkinabè pour l’engagement et la vision. Le ministre en charge de l’urbanisme, a souligné que le présent projet est l’aboutissement d’un grand processus de maturation et d’un partenariat public-privé qui se veut fructueux.
Il a mentionné que cela permet de concrétiser la vision du président du Faso qui est de doter les villes d’infrastructures modernes. Le ministre a expliqué que le complexe intégré va permettre de changer la physionomie de la ville de Ouagadougou et de renforcer les capacités d’accueils en termes de bureau au niveau des services publics.
« C’est un complexe vraiment intégré qui cadre bien avec la vision que nous avons de l’immobilier », a laissé entendre Mikaïlou Sidibé. Il a justifié que c’est dans ce sens que le Burkina entend mettre en œuvre des projets immobiliers et ambitieux qui permettent de doter les villes d’infrastructures modernes résolument tournées vers l’avenir. Il a salué l’initiative du Groupe kastor Africa qui est fiable selon lui. « J’ose espérer que le partenariat qui est lié à la SONATUR portera fruit pour que dans quelques mois, nous puissions voir les premiers bâtiments », a-t-il déclaré.
Gbetcheni Constantin Bertrand KAMBIRE
(Collaborateur)