
Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire 2025 du Conseil national de la Modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (CN-MABG), mardi 2 septembre 2025, à Ouagadougou.
Le Conseil national de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance se veut être une instance suprême d’orientation des actions de modernisation de l’Administration publique burkinabè et de la bonne gouvernance. Ainsi, il a organisé sa session ordinaire de l’année 2025, mardi 2 septembre 2025, à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture, présidée par le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a enregistré la présence de membres du gouvernement, de présidents d’institutions, de gouverneurs de région, de partenaires, ainsi que de représentants d’organisation de la société civile.
Le premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a transmis aux participants les salutations et encouragements du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, dont la vision en matière de souveraineté et de bonne gouvernance traduit les immenses attentes et aspirations des populations. Il a souligné que la présente session se tient dans un contexte d’espoir marqué par la consolidation des victoires des Forces combattantes sur le terrain et sur le plan idéologique par l’élan de la Révolution progressiste populaire (RPP). « Notre Révolution nous commande de briser toutes les chaînes de l’asservissement, notamment celles que les impérialistes s’emploient encore à dissimuler à travers certains cercles concentriques de notre système administratif, où persiste la lourdeur bureaucratique, l’opacité des procédures, le corporatisme », a-t-il affirmé.
Il a exhorté les parties prenantes à s’adapter à cette Révolution. « J’engage nos administrations, qu’elles soient centrales, déconcentrées ou décentralisées, qu’il s’agisse des ministères, institutions, autorités administratives indépendantes, sociétés d’Etat, établissements publics de l’Etat, à changer définitivement de paradigme », a-t-il déclaré. Le chef de gouvernement a expliqué que les administrations doivent désormais se positionner comme des pôles d’excellence et de solution et non des sanctuaires réservés à quelques initiés. A cet effet, il a invité les administrations à travailler à mettre un terme à la fluctuation des organigrammes, au télescopage de compétences et à la concurrence institutionnelle malsaine, afin de restaurer pleinement la pertinence et l’effica-cité de l’action publique.
Les attentes légitimes des concitoyens demeurent immenses
Le Premier ministre a rappelé qu’au-delà des résultats de l’évaluation semestrielle des membres du gouvernement qui s’élevaient à plus de 54%, les ministères doivent demeurer dans une quête permanente d’excellence. Car les attentes légitimes des concitoyens demeurent immenses dans tous les secteurs de la vie
nationale. Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a, en outre, confié qu’à l’issue des échanges, il va livrer ses orientations afin de garantir la mise en œuvre diligente dès 2026 de la vision du président du Faso en matière de bonne gouvernance et de modernisation de l’administration. Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Mathias Traoré, a indiqué que son département a produit des rapports annuels 2024 sur la mise en œuvre de la Stratégie nationale de modernisation de l’Administration publique, l’état de la gouvernance.
Le rapport de performance de l’Administration publique au titre de l’année 2024 a été élaboré également. Il a noté que les échanges à l’issue de la présentation de ces différents rapports, permettront de dégager et d’adopter des orientations appropriées à prendre en compte au titre de l’année 2026. Ainsi, le ministre Traoré a rappelé les défis majeurs de modernisation de l’Administration publique auxquels ils doivent faire face. Il s’agit entre autres, de l’impulsion et la coordination des réformes institutionnelles à haute valeur ajoutée, de la promotion de l’administration électronique avec un accent particulier sur la simplification et la digitalisation des procédures administratives. Le ministre chargé de la Fonction publique a, par ailleurs, salué l’engagement des agents publics, des Forces de défense et de sécurité, des Volontaires pour la défense de la patrie et de tous les acteurs contribuant au renforcement des actions publiques.
Gbetcheni Constantin Bertrand KAMBIRE
(Collaborateur)