Discours sur la situation de la Nation : Espoirs et satisfecit des députés

Sié François d’Assise Coulibaly, député membre du groupe parlementaire désigné par le chef de l’Etat : « Le bout du tunnel n’est pas loin » « C’est un exposé riche en bilan, en activités réalisées durant cette première année. C’est un discours engagé, assez prometteur et qui appelle tous les Burkinabè à l’action continue dans l’œuvre entreprise. Le bout du tunnel n’est pas loin. Nous allons y parvenir main dans la main. Au niveau de la diplomatie, nous avons vu un Burkina qu’on a voulu trainer dans la boue au départ, aujourd’hui, c’est un Burkina avec une diplomatie qui rayonne. La diplomatie burkinabè se laisse admirer partout dans le monde. Sur le plan sécuritaire, la diversification des partenaires a permis au pays d’avoir facilement des possibilités d’augmentation des capacités opérationnelles de notre armée. Ce qui nous permet d’engranger des résultats sur le terrain. Nous ne pouvons que nous en réjouir du bilan présenté ».

Issouf Ouédraogo, député forces vives du Nord : « ce qui m’a marqué, c’est la réduction du train de vie de l’Etat » « Mon appréciation est positive. Ce discours ressort les réalités du terrain. Je suis d’une région fortement éprouvée par le terrorisme, je me retrouve dans ce discours. Car, le Premier ministre a parlé de l’autosuffisance alimentaire qui nous tient à cœur. Ouahigouya est une province qui compte près de 300 000 PDI, donc l’autosuffisance alimentaire est une réelle préoccupation. Engagé des actions fortes sur ce chantier nous satisfaits. Ce qui m’a aussi marqué dans ce discours, c’est la réduction du train de vie de l’Etat qui permet à notre pays d’économiser près de 20 milliards F CFA. Malgré la double crise sécuritaire et humanitaire, le Burkina Faso tient debout et son économie se porte mieux. Mes attentes, c’est surtout travaillé au ravitaillement des zones sous blocus ».

Boubacar Bikienga, VDP/région Est : « que tous les déplacés regagnent leurs localités » « Je pense que le bilan du Premier ministre est positif. Nous sommes aussi témoin des actions et réalisations. Nous souhaitons qu’il bénéficie d’accompagnement pour la réalisation de tous les projets de développement et sécuritaire. Beaucoup de populations retournent dans leurs localités et de nombreuses sont encore en attente d’y retourner. Nous demandons que le gouvernement œuvre pour que tous les déplacés regagnent leurs localités ».

Damien Youl, député du Sud-Ouest, membre de la commission du développement durable : « nous devons prendre notre destin en main » « C’est un bilan qui dépeint la situation de la Nation dans ce contexte d’insécurité. Nous sentons la détermination des membres du gouvernement. Sur le plan sécuritaire, il y a des résultats satisfaisants. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Il faut continuer. Ce qui est important, c’est la rage de gagner de tous. En même temps qu’on lutte pour l’insécurité, ils travaillent pour le développement. Tous les chantiers sont en marche. Il faut encourager le gouvernement. Nous devons prendre notre destin en main ».

Marie Tiendrebeogo, présidente de la commission genre, santé, action sociale et humanitaire : « nous nous engageons à accompagner le gouvernement » « J’ai beaucoup apprécié le discours qui est une photographie des six derniers mois. Toutes les attentes ne peuvent pas être comblées au même moment. Nous nous engageons à accompagner le gouvernement dans ses actions. Il faut s’engager à soutenir le gouvernement pour qu’il puisse réaliser les projets en attente de réalisation. Nous nous inscrivons dans ce schéma ».

Bamouni Esther, du groupe constitué des forces vives de la Nation : « il faut penser à l’après-guerre » « Nous avons grand espoir que les défis seront relevés. Nous avons espoir qu’à moyen termes, nous viendrons à bout du terrorisme. Aussi, il faut mettre l’accent sur les questions de l’environnement. C’est très important, c’est pourquoi, il a été interpelé. Sur la question de la santé mentale, actuellement, dans cette situation de guerre, nous avons beaucoup d’enfants et de femmes touchés psychologiquement et après la guerre, il va falloir y faire face, donc il faut y songer dès maintenant. Il faut penser à l’après-guerre ».

Abdel Aziz NABALOUM

Laisser un commentaire