Le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales a organisé, un atelier de revue et de validation de l’évaluation à mi-parcours de la Stratégie nationale de l’Education en situation d’urgence (SN-ESU) 2019-2024, le lundi 5 décembre 2022, à Ouagadougou.
La situation sécuritaire compromet sérieusement la stabilité socio-économique et politique du Burkina Faso. Le secteur de l’éducation demeure une cible privilégiée des attaques terroristes. De ce fait, le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales développe des initiatives afin d’assurer la continuité éducative sur l’ensemble du territoire national. D’où l’organisation d’un atelier de revue et de validation de l’évaluation à mi-parcours de la Stratégie nationale de l’Education en situation d’urgence (SN-ESU) 2019-2024, le lundi 5 décembre 2022, à Ouagadougou.
« Pour relever le défis de l’éducation dans les zones en proie à l’insécurité, une Stratégie de scolarisation des élèves des zones à forts défis sécuritaires (SSEZDS) 2019-2024 avait été élaborée », a confié le ministre de l’Education nationale, André Ouédraogo. Selon lui, la situation au 31 octobre 2022 est de 5 709 structures éducatives tous ordres d’enseignement confondus fermées affectant près de 1 008 327 élèves et 28 919 enseignants. Pour le ministre, Ouédraogo, après deux ans de mise en œuvre de la SN-ESU, il s’avère nécessaire de marquer une halte pour faire le bilan afin de mesurer les progrès, identifier les défis liés à la mise en œuvre et ajuster les interventions au regard des réalités de terrain et de l’évolution du contexte. De l’avis de la secrétaire technique de l’éducation en situation d’urgence, Germaine Kaboré Tenkodogo, ce rapport s’articule autour de trois axes à savoir : l’accès à un environnement sécurisé, la qualité de l’enseignement, le pilotage et la coordination. Parlant de l’élaboration de la stratégie, il était prévu une évaluation à mi-parcours afin qu’au terme de cinq ans, la stratégie puisse atteindre son objectif, selon Germaine Kaboré.
Emmanuel BICABA