Elle se donne la mort après son échec au BEPC
Le samedi 15 juin 2019 a été une journée sombre au quartier Rimkièta, à la périphérie Nord de Ouagadougou. En effet, Kantigui a appris avec désolation, qu’une élève de 3e se serait jetée dans un puits après son échec au Brevet d’études du premier cycle (BEPC). Selon les sources de Kantigui, après la proclamation des résultats de l’examen, la victime était inconsolable, malgré le soutien moral de sa mère. Mais, nul n’imaginait qu’elle irait jusqu’à l’extrême. Profitant de l’absence de ses parents, a-t-on raconté à Kantigui, l’élève aurait quitté le domicile familial pour aller se jeter dans un puits de producteurs maraîchers. Sa dépouille aurait été découverte par ses parents, après de longues heures de recherches. Kantuigi regrette cette situation, étant donné que l’échec à un examen n’est pas la fin du monde. Ne dit-on pas que les échecs d’aujourd’hui préparent les victoires de demain ?
24 élèves épinglés pour fraude
Kantigui a suivi de près la correction des épreuves écrites de la session 2019 du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) dans la province du Bazèga. Et pour cause, de lourds soupçons de fraude pesaient sur un certain nombre d’élèves. A l’origine, les professeurs chargés de la correction des épreuves d’histoire-géographie se seraient rendu compte que les réponses de plusieurs élèves aux questions étaient quasi identiques. Ce qui a surtout mis la puce à leur oreille, a détaillé la source de Kantigui, c’est que «les réponses étaient données dans un français soutenu». Dans les fouilles, ce sont au total les copies de 24 élèves (14 à Kalwiga et 10 à Guilsi), tous du jury de Guirgo, qui ont été saisies. Au départ, pour éviter tout soupçon, a expliqué la source de Kantigui, les candidats concernés ont été systématiquement mis au second tour, pour donner la chance à l’enquête confiée aux forces de sécurité d’aboutir. Au final, les conclusions sont claires : il s’agit bel et bien d’une fraude et les élèves ont été tous «écartés», selon la source de Kantigui. Elle a précisé en outre que l’enquête se poursuit en vue d’identifier toutes les personnes impliquées dans l’affaire.
Fini l’échange de permis de conduire burkinabè en France !
Dans sa quête quotidienne d’informations, Kantigui a intercepté une note entre Ouagadougou et Paris. Le document émanant du consulat général du Burkina Faso à Paris précise que la France a procédé à la réforme de son dispositif d’échange de permis de conduire étrangers, «en raison de l’harmonisation européenne en matière de condition de délivrance de permis de conduire». Kantigui a pu lire dans le texte que les conditions de délivrance des permis de conduire burkinabè s’étant avérées «très différentes» des critères français et européens, les permis burkinabè ne pourront plus être échangés en France à compter du 1er septembre 2019. Kantigui apprend ainsi que pour continuer de conduire en France après expiration de ce délai, les titulaires de permis burkinabè devront obtenir dans l’intervalle, celui de l’Hexagone par examen. Quant aux étudiants et titulaires de titres de séjour délivrés par le ministère français des Affaires étrangères (diplomates ou fonctionnaires internationaux), ils continueront de bénéficier de la reconnaissance de leurs permis durant leur mission ou le temps de leurs études en France.
Un demandeur de PUH désespéré
C’est un citoyen désespéré dans la quête d’un Permis urbain d’habiter (PUH) que Kantigui a croisé au détour d’une causerie. Selon l’infortuné, cela fait quatre ans qu’il attend la signature de son document à l’arrondissement N°10 de Ouagadougou. «Pendant que les autorités centrales s’échinent à trouver des solutions au problème du foncier que connaissent les différentes localités, à l’arrondissement n°10, on semble ramer à contrecourant», s’est-il indigné. A entendre le demandeur de PUH qui affirme ne pas être seul dans la situation, dans la commune de Ouagadougou, seul le maire de l’arrondissement n°10 refuserait de signer les PUH. La raison évoquée serait qu’une procédure judiciaire est en cours et qu’il ne disposerait pas des Procès-verbaux (PV) des commissions d’attribution. «Cet argument n’est qu’un prétexte, car l’arrondissement n°10 n’a jamais conduit une opération de lotissements pour disposer en son sein, de PV parce qu’il est issu de la scission des arrondissements n°4 (ex-Nongressom) et de l’ancien Bogodogo», a rapporté l’interlocuteur de Kantigui. Pourtant, selon les informations, avec la nouvelle répartition des communes, les PV ne sont disponibles qu’au Guichet unique du foncier et dans les divisions fiscales
Complexé par sa langue maternelle
Kantigui a appris qu’un des hauts responsables du récent colloque sur les cultures africaines, au cours duquel un hommage a été rendu au Pr Salaka Sanou, a refusé de répondre aux questions de la presse en langue nationale (Dioula). «Par principe, j’évite de parler aux médias en langue nationale», a répondu ce professeur d’université, à la demande d’interview d’un confrère de la Radio rurale. En apprenant cette nouvelle, Kantigui a sursauté et exprime son incompréhension face au refus catégorique et paradoxal d’un homme de culture de parler la langue Dioula qu’il comprend pourtant très bien. Kantigui se demande s’il s’agit d’un refus ou d’un complexe qui anime bon nombre de hauts responsables et d’intellectuels, à l’image de ce professeur d’université.
Un Don juan lui «chipe» plus 800 000 F CFA
Les faits se sont passés la semaine dernière dans la ville de Ziniaré. Selon la rocambolesque histoire relatée à Kantigui, une gérante d’une boutique de transfert d’argent s’est fait voler son téléphone portable où il y aurait plus de 800 000 F CFA. Aux dires de l’informateur de Kantigui, un homme serait venu pour faire une transaction avant de se rétracter un instant. Au lieu de la transaction, il aurait commencé à faire des avances à la gérante. Pour hypnotiser sa victime, il se serait assis à ses côtés. Selon la source de Kantigui, alors que les discussions allaient bon train, la gérante aurait déposé son téléphone pour mieux écouter le «flatteur». Profitant d’un moment d’inattention de la bonne dame, le fautif qui avait bien préparé son plan, aurait pris le téléphone de la gérante en prenant soin de le remplacer par un appareil identique «sans puce». Après avoir accompli son forfait, il aurait pris congé de la pauvre gérante. Selon l’interlocuteur de Kantigui, c’est quand un autre client est venu pour une transaction que la gérante s’est rendu compte de la disparition de son portable. Après avoir été informé par la victime, le patron de la boutique a appelé le service clientèle de la compagnie de téléphonie pour informer du vol. Mais le malheureux se verra dire que le compte avait déjà été vidé.
Deux écoliers se noient dans un bas-fond
Le lundi 17 juin dernier, dans la soirée, Kantigui a été informé d’une situation dramatique qui s’est produite dans le village de Kouila, commune de Ziniaré. Selon la source de Kantigui, des élèves auraient quitté leurs écoles pour aller pêcher du poisson dans le bas-fond. Mais dans ce bas-fond, les riverains ont creusé le sol pour confectionner des briques, laissant par endroit, des trous profonds. Avec les premières pluies, le bas-fond est déjà rempli d’eau et les abords sont fragilisés. L’informateur de Kantigui a indiqué que les écoliers étaient assis aux abords du bas-fond pour pêcher. Soudain, les abords se sont affaissés et ils sont tombés dans l’eau. Si les grands ont pu rapidement s’en sortir, ce ne fut malheureusement pas le cas pour les deux de la classe de CP2, qui se sont noyés.
LA Poste BF certifiée ISO 9001V 2015
Kantigui a appris que La Poste Burkina Faso, qui traverse une zone de turbulence liée au mouvement d’humeur de son personnel, vient tout de même d’enregistrer une bonne nouvelle. Engagée depuis 2018 dans une démarche de certification ISO 9001V 2015, la société a obtenu le précieux sésame le 10 juin 2019. L’audit réalisé en février 2019 par le cabinet international PECB MS basé à Montréal au Canada et réputé «sérieux et très crédible» sur la place internationale, a été concluant et la certification a été accordée à La Poste BF pour ses activités courriers dans les deux grandes villes du pays (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso). Kantigui estime que cette certification est une grande consécration pour le directeur général, Nabi Issa Coulibaly et son équipe, qui ont su relever les défis du nouveau monde de l’information express marchande.
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