Le HCRUN va traiter un passé douloureux pour en faire un présent fraternel

Les membres du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) ont été installés, le mardi 22 mars 2016, à Ouagadougou, par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Présidé par Benoit Kambou, cette structure rattachée à la présidence du Faso a pour mission de traiter les dossiers de crimes de sang, de crimes politiques et économiques qui ont émaillé le pays depuis 1960.
Créer les conditions favorables à la réconciliation et à l’unité nationale au Burkina Faso. C’est la mission assignée au Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) dont les membres ont été installés, le mardi 22 mars 2016 à Ouagadougou par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Composée de 21 membres  issus des différentes couches socioprofessionnelles et présidée par Benoit Kambou, cette structure est chargée de mettre en œuvre les recommandations de la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR) créée sous la Transition.
Selon le président du HCRUN, Benoit Kambou, sa structure aura à examiner plus de cinq mille dossiers  pendants recensés  depuis  1960 en vue de « traiter un passé douloureux pour en faire un présent fraternel ». Pour M. Kambou, il sera question de permettre au pays de ne plus trainer, comme un boulet au pied, ni les rancœurs longtemps enfouies ni les crimes économiques et de sang, relégués aux oubliettes. «En un mot, la nation nous demande d’établir un ordre nouveau, en partant de situations de violence de natures diverses, en partant d’atteintes variées aux droits humains, qui mettent à rude épreuve la cohésion sociale, qui causent des désolations insoutenables dans de nombreuses familles », a soutenu Benoit Kambou.
Avant d’ajouter : « Il s’agit de partir de ces situations de détresse pour réussir un retour à une paix partagée, pour parvenir à une pacification éloquente de la société, par l’apaisement des cœurs meurtris ».
De l’avis du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le  travail  du HCRUN permettra d’asseoir les bases solides d’une nation démocratique, unie, paisible et prospère par le traitement diligent des maux sociaux qui ont été  la source des crises et des fractures sociales depuis 1960. « Au-delà du traitement des cas spécifiques de crimes de sang, de crimes politiques, de crimes économiques et de traumatismes divers dont il faut éviter la récidive, il est utile et indispensable d’appréhender les causes de ces transgressions et d’en éradiquer les germes depuis leurs racines », a soutenu le chef de l’Etat.
C’est pourquoi, il a exhorté les membres du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale à se pencher  sereinement sur les dossiers pendants  pour l’établissement d’une société équitable et de paix au Burkina Faso. « C’est à ce prix que la gestion des milliers de dossiers qui sont déjà entre vos mains pourrait contribuer à l’apaisement des cœurs meurtris pour aboutir à un retour à la sérénité et à une paix durable et bienfaisante pour tous.
Ce sera un véritable tremplin pour un Burkina Faso de stabilité et de progrès continu », a affirmé Roch Marc Christian Kaboré.
Le chef de l’Etat a demandé aux partenaires techniques et financiers et à toutes les personnes ressources d’appuyer le HCRUN dans l’atteinte de ses objectifs.
Héritier de la Commission de réconciliation nationale et des réformes, dont il est chargé de mettre en œuvre les recommandations, le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale dispose d’un mandat de cinq ans pour accomplir sa mission.
Lassané Osée OUEDRAOGO
Les membres du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) ont été installés, le mardi 22 mars 2016, à Ouagadougou, par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Présidé par Benoit Kambou, cette structure rattachée à la présidence du Faso a pour mission de traiter les dossiers de crimes de sang, de crimes politiques et économiques qui ont émaillé le pays depuis 1960.
Créer les conditions favorables à la réconciliation et à l’unité nationale au Burkina Faso. C’est la mission assignée au Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) dont les membres ont été installés, le mardi 22 mars 2016 à Ouagadougou par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Composée de 21 membres  issus des différentes couches socioprofessionnelles et présidée par Benoit Kambou, cette structure est chargée de mettre en œuvre les recommandations de la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR) créée sous la Transition.
Selon le président du HCRUN, Benoit Kambou, sa structure aura à examiner plus de cinq mille dossiers  pendants recensés  depuis  1960 en vue de « traiter un passé douloureux pour en faire un présent fraternel ». Pour M. Kambou, il sera question de permettre au pays de ne plus trainer, comme un boulet au pied, ni les rancœurs longtemps enfouies ni les crimes économiques et de sang, relégués aux oubliettes. «En un mot, la nation nous demande d’établir un ordre nouveau, en partant de situations de violence de natures diverses, en partant d’atteintes variées aux droits humains, qui mettent à rude épreuve la cohésion sociale, qui causent des désolations insoutenables dans de nombreuses familles », a soutenu Benoit Kambou. Avant d’ajouter : « Il s’agit de partir de ces situations de détresse pour réussir un retour à une paix partagée, pour parvenir à une pacification éloquente de la société, par l’apaisement des cœurs meurtris ».
De l’avis du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le  travail  du HCRUN permettra d’asseoir les bases solides d’une nation démocratique, unie, paisible et prospère par le traitement diligent des maux sociaux qui ont été  la source des crises et des fractures sociales depuis 1960. « Au-delà du traitement des cas spécifiques de crimes de sang, de crimes politiques, de crimes économiques et de traumatismes divers dont il faut éviter la récidive, il est utile et indispensable d’appréhender les causes de ces transgressions et d’en éradiquer les germes depuis leurs racines », a soutenu le chef de l’Etat.
C’est pourquoi, il a exhorté les membres du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale à se pencher  sereinement sur les dossiers pendants  pour l’établissement d’une société équitable et de paix au Burkina Faso. « C’est à ce prix que la gestion des milliers de dossiers qui sont déjà entre vos mains pourrait contribuer à l’apaisement des cœurs meurtris pour aboutir à un retour à la sérénité et à une paix durable et bienfaisante pour tous.
Ce sera un véritable tremplin pour un Burkina Faso de stabilité et de progrès continu », a affirmé Roch Marc Christian Kaboré.
Le chef de l’Etat a demandé aux partenaires techniques et financiers et à toutes les personnes ressources d’appuyer le HCRUN dans l’atteinte de ses objectifs.
Héritier de la Commission de réconciliation nationale et des réformes, dont il est chargé de mettre en œuvre les recommandations, le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale dispose d’un mandat de cinq ans pour accomplir sa mission.
Lassané Osée OUEDRAOGO

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