Le Médiateur du Faso salue la naissance du cadre inter-partis

Le Médiateur du Faso, Saran Sérémé, a reçu en audience, le mercredi 10 avril 2019 à Ouagadougou, une délégation du cadre de dialogue inter-partis.

Une délégation du cadre de dialogue inter-partis, conduite par son secrétaire exécutif, Djédjouma Sanou, était hier, 10 avril 2019, dans les locaux du Médiateur du Faso pour une audience. Après une heure d’échanges à huis clos avec la patronne des lieux, Saran Sérémé, le chef de la délégation s’est confié à la presse sur l’objet de la rencontre : «Nous sommes venus pour présenter au Médiateur du Faso notre nouvelle structure, à savoir le cadre de dialogue inter-partis. C’est une organisation faîtière qui regroupe aussi bien des partis politiques de l’opposition que de la majorité présidentielle». Selon M. Sanou, au Burkina Faso, les partis politiques étaient répartis entre le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) et l’Alliance pour la majorité présidentielle (APMP). Le cadre, a-t-il poursuivi, a été créé pour permettre aux partis politiques de toutes obédiences de se retrouver pour des concertations, afin de dépassionner le débat politique et d’éviter les discours haineux. «Notre objectif est d’amener les acteurs politiques à des débats constructifs, en vue de renforcer la cohésion nationale et la paix. Nous mettons un accent sur la formation politique des jeunes et des femmes avec l’accompagnement du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) mandaté par le partenaire technique et financier, le Danish Institute for parties et démocratie (DIPD)», a indiqué Djédjouma Sanou, par ailleurs secrétaire adjoint à la formation politique et civique du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Aux dires de la délégation, le Médiateur du Faso a prêté une oreille attentive à son message. «En tant
que personnalité transversale œuvrant pour la paix, le dialogue et la cohésion sociale, elle s’est réjouie de cette initiative de la classe politique qui va certainement l’accompagner dans sa mission», a précisé Djédjouma Sanou. Et d’ajouter que si les partis politiques discutent entre eux et évitent le débat superflu, s’orientant vers des politiques de développement, cela va aider à aplanir leurs difficultés et à faire moins recours aux services du Médiateur du Faso. «La rencontre a été très fructueuse et le Médiateur du Faso nous a encouragés à aller de l’avant», a-t-il conclu.

Beyon Romain NEBIE
nbeyonromain@yahoo.fr

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